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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 12:04

       On avait laissé le groupe d'électrofolk anglais Tunng avec leur troisième opus Good Arrows en 2007, boncover-copie-143.jpg album qui donnait cependant quelques signes d'essouflement. Le duo de base composé de Mike Lindsay et Sam Genders s'est allégé avec le départ définitif de Genders qui a eu pour effet de laisser davantage de place entre autre à la chanteuse Becky Jackobs qui pose son joli timbre cristallin sur bon nombre de titres de cet album. Cette métamorphose du groupe n'a néanmoins pas déclenché une réelle révolution dans le son proposé, Tunng continue à naviguer entre folk et electronica et Mike Lindsay persiste dans ses envies de bidouillages sonores en tout genre. Le résultat, s'il n'a rien d'extrêmement novateur, est empreint d'une belle fraîcheur printanière et ...And then we saw land s'impose finalement comme une des belles découvertes folk de ce début d'année. Enfin relativisons tout de même le mot folk, car le goût pour les choeurs et certains refrains aux rythmes plus soutenus témoignent d'une attirance nouvelle pour la fibre pop.

     1.Hustle, le premier single de l'album, se construit instrumentalement tout en douceur à renfort de maracas, guitare et basse. La voix et le rythme pop font de ce titre à un joli hymne au printemps. 2.It breaks s'appuie essentiellement sur le chant de Becky et confirme la "prise de pouvoir" de cette dernière. 3.Don't look down or back s'impose comme le premier morceau-phare de l'album. Un univers un peu plus rock qui fait la part belle à des choeurs magnifiques, aussi sombres que majestueux.  Le superbe 10. Santiago sera son écho dans la deuxième partie de l'album avec un son plus électro et expérimental.

     4. The Roadside, morceau d'une pureté et d'une luminosité exemplaires, me touche particulièrement tant les voix masculine et féminine se marient parfaitement. A noter la richesse des bruitages en tout genre sur ce morceau. 6.Sashimi et son rythme plus électro-rock confirme l'ouverture plus grande de l'opus alors que 8. By dusk they were in the city , joli morceau instrumental de cinq minutes, est extrêmement expressif et nous conte une bien belle histoire. Il ne reste pour vous qu'à vous créer votre propre histoire à l'écoute de ce morceau et de cet album. Elle pourrait être singulièrement belle....

 

Sylphe
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