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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 20:10

        Un peu de légèreté avec un album d'abord beaucoup plus aisé que les derniers albums chroniqués, celui cover_crop-copie-11.jpgdes soeurs découpeuses new-yorkaises. Ce quintet s'était principalement fait connaître avec son deuxième opus Ta-dah en 2006 ( réécoutez I don't feel like dancing par exemple) et son son disco qui réveillait les fantômes des Bee-Gees. La troupe composée de Jake Shears (chant), Ana Matronic ( chant), Del Marquis, Babbydaddy et PaddyBoom revient donc avec ce nouvel album à la pochette fessue. Arguant leur "gay-attitude" , Scissor Sisters délaisse davantage la veine rock pour se tourner vers un son disco-pop-dance digne des années 80, avec la réelle volonté de faire danser sur les dance-floors. Ce n'est pas un hasard par conséquent si Stuart Price ( The Killers, Confessions on a dancefloor de Madonna...) se retrouve aux commandes de la production.

      On retrouve d'emblée avec 1.Night Work, le titre éponyme, les recettes du succès des new-yorkais. La voix aigue de Jake Shears digne de celle de Mika, une ligne de basse convaincante, des guitares affirmées et ces choeurs perpétuels qui font la marque de fabrique du groupe. Le voyage sur la planète pop 80's est parfaitement engagé, à coup de paroles assez crues- la simple lecture des titres de l'album est assez explicite. 3.Fire with fire ressemble à un très bon Robbie Williams qui aurait pris des substances psychédéliques (mince j'ai osé apposer "très bon" à côté de Robbie Williams, rien ne va plus) quand 4. Any which way, ses sirènes de pompiers et sa rythmique percutante, vient nous infliger une belle leçon de disco.

       Passons un 5.Harder you get (je vous avais prévenu pour l'explicite des titres) peu convaincant avec cette voix grave quasi robotique qui évoque les pires souvenirs de dance allemande, 6.Running out nous fait perdre haleine par sa rythmique et ses guitares. Allez savoir, je pense toujours à LCD Soundsystem à l'écoute de ce titre... 7.Something like this maintient un niveau de qualité élevé avec son ambiance plus électro-dance. Certes, les moyens sont un brin putassiers pourrait-on dire mais la recette fonctionne pleinement.

     Je finirai avec mes deux titres préférés de l'album, 10.Sex and violence qui peut surprendre par son côté kitsch  réveillant les souvenirs de la dance des années 90 mais qui possède un refrain hautement addictif. Enfin, 12. Invisible Light clot de bien belle manière l'opus avec l'acteur Ian McKellen - le Gandalf dans l'adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux - , militant invétéré des droits homosexuels, qui prête ici sa voix au milieu des choeurs.

     Un album rapide à savourer et qui répondra parfaitement à toutes les envies de danser. Que le kitsch disco-pop a de charme!

En cadeau, un clip tiré de Ta-Dah que je trouve particulièrement bien réalisé.
Sylphe

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