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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 08:00

    Parce qu'on a finalement tendance à oublier que Goldfrapp a fait ses débuts dans la sphère trip-hop et que c'était planant à souhait...

 

 

Tiré de l'album Felt Mountain (2000)
Sylphe
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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 08:00

 Parce que ça réveille toujours les hormones un clip sein-pathique pour un titre assa-sein...

 

 

 


 

 

 

Tiré de l'album Yer Fire (2011)

 

Sylphe

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 08:00

Parce qu'on rêve tous de déserts infinis et pas seulement du sable des plages qui gratte le cul et brûle les pieds...

 

 

 

 

Tiré de l'album Toumastin (2011)

 

Sylphe

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 10:33

        Comme la plupart des lecteurs de ce blog je pense, je n'écoute que très rarement les radios dites généralistes par51IdT8N6V4L._SL500_AA300_-copie-1.jpg respect pour mes oreilles. Cependant, je m'oublie de temps en temps en voiture afin de préserver les collègues que je covoiture et qui n'ont pas vraiment les mêmes goûts musicaux, du coup il peut arriver quelques fois de tomber sur un titre percutant, perdu au milieu de cette mélasse sonore. J'ai ainsi fait connaissance avec Selah Sue avec son single Raggamuffin qui passe à foison sur les antennes. Comme les radios ont cette fâcheuse tendance à ne pas annoncer toujours très clairement les titres diffusés, j'ai longtemps cru que Nneka avait enfin sorti un nouvel opus et je m'en frottais les mains à l'avance. Et là on me parle d'une certaine Selah Sue, petite blondinette belge de 21 ans qui ne colle pas vraiment à l'image de cette voix chaudement ragga/soul que je m'étais faite. Le problème c'est que je suis extrêmement curieux et que j'ai voulu écouter l'album, du coup impossible de ne pas vous parler de ce premier album, produit par Patrice et Farhrot ( producteur de Nneka, vous voyez que je n'étais quand même pas si loin!) et signé chez Because Music. Un premier essai très encourageant qui va chasser sur des plate-bandes qui ne me sont pas forcément familières, le ragga, la soul, le funk et le hip-hop.

           1.This World attaque sur une rythmique down-tempo qui met parfaitement en valeur la voix soul de Selah Sue. Ligne de basse minimaliste qui permet à cette voix de briller, une voix qui par sa richesse harmonique est très proche de celle Nneka. Promis c'est la seule fois que je cite Nneka dans cet article mais bon la similitude est quelques fois tellement évidente... Après cette entrée très réussie, 2. Peace of Mind rappelle davantage Lauryn Hill et les Fugees avec ce mélange entre ragga et hip-hop. Les refrains hip-hop sont un peu plus abrupts et désarçonnent quelque peu. Arrive la pépite en or massif avec le single 3. Raggamuffin où la soul et le ragga entrent en symbiose, portés par un refrain addictif. Un 4.Crazy Vibes plus funk, un 5.Black Part Love où funk et hip-hop s'entrelaçent (comment ça? on perçoit dans cet article que je ne suis pas en terrain connu! Enfin je ne vous permets pas! Oui bon allez d'accord... mais finissez quand même -dit les larmes aux yeux en tenant son chapeau comme le Chat Botté de Shrek). 6. Mommy présente une autre façette de Selah Sue, cette capacité à créer des ambiances plus intimistes où toute la douceur de la voix peut s'exprimer. Ici c'est la guitare qui se met au service de la voix, dans le très bon 9.Summertime ce sont les violons qui viendront enrichir le morceau.

         Et que dire de 8.Please, superbe morceau funk en duo avec l'excellent Cee-Lo Green qui apparaissait aussi sur le premier opus de ce dernier. Deux voix qui se complètent parfaitement pour un des sommets de l'opus. Dans la catégorie des meilleurs titres de l'album, on pourra aussi citer le funky 10.Crazy Sufferin Style avec son refrain entêtant porté par les choeurs.  A n'en pas douter, après l'écoute de ce premier opus, Selah Sue mérite plus que l'écoute répétitive de son single en radio. J'attends avec impatience la suite de cette blague belge ( oui je sors...) qui n'a franchement absolument rien d'une imposture!

 

Morceaux préférés:       3.Raggamuffin

                                     8.Please

                                     1.This World

                                     10. Crazy Sufferin Style

 

 

Note  7     /   10
Sylphe


 

 


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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 15:23

      Il aura finalement fallu attendre 3 ans et demi pour percevoir la première réelle baisse de motivation vis-à-vis de ce51XWsmTuknL._SL500_AA280_.jpg blog, ce qui reste somme toute assez raisonnable. Tout bloggeur doit bien passer par ces étapes et le seul fait de décrocher 2/3 semaines accentue toujours l'impression de ne pas avoir le temps de parler de tout ce qu'on aime et de ne pas pouvoir reprendre le fil. Le fait est que la liste des albums savourés dernièrement est extrêmement longue et qu'il a bien fallu dégager l'album qui aurait l'honneur de me relancer dans la palpitante aventure bloguesque. Le choix n'a pas été facile puis j'ai voulu mettre l'accent sur l'impression de prendre un nouveau départ et rappeler qu'un certain 27 décembre 2007 le premier article de ce blog avait porté sur le deuxième album d'un trio de Manchester, Kill The Young. La fratrie Gorman ( Tom à la voix et à la guitare, Dylan à la basse et Oliver à la batterie et aux claviers) aurait-elle voulu me donner un coup de pouce symbolique qu'elle ne l'aurait pas mieux fait en sortant son troisième opus Thicker than Water après le très réussi Proud Sponsors of Boredom (2007).

     On avait donc quitté notre trio anglais sur une impression de légèreté adolescente avec ce rock joué sans arrière-pensée, à renfort de riffs dévastateurs et de refrains addictifs. Seulement le poids des années et des expériences de la vie (la mort du père il y a 2 ans) a considérablement fait évoluer le son de Kill The Young et le résultat a singulièrement gagné en épaisseur (clin d'oeil pour les anglophones) sans perdre cette fraicheur et ce sens inné de la mélodie qui met à mal les zygomatiques. 1. I don't want to fight with you anymore est le parfait reflet de cette évolution, la douceur de la voix posée sur un accompagnement minimaliste à la guitare donne une teinte particulièrement mélancolique au début du morceau, qui dans sa deuxième partie verra les guitares prendre le pouvoir pour donner un aspect plus post-rock digne de Mogwai. Un superbe morceau qui désarme d'entrée et qui s'affirme comme un des sommets de l'opus. Rassurez-vous fans de la première heure de Kill The Young j'ai bien parlé d'évolution mais non pas de métamorphose complète, 2.One and only et 3. You've got to promise me reviennent sur des sentiers plus connus. Rythmique très élevée, chant plus rock, force des choeurs pour deux belles petites pépites d'énergie pure avec une préférence pour 2.One and only, même si le refrain de 3.You've got to promise me envoie du bois très sérieusement.

      Arrive un autre sommet de l'opus avec l'excellent 4.Darwin smiles qui, par son atmosphère plus sombre et le son plus lourd, me ramène à Proud Sponsors of Boredom.  Pouvoir mélodique, refrain destructeur, sens de la dérision avec cet intermède des choeurs de l'Armée Rouge, un titre qui rappelle les déflagrations sonores de Ghinzu. 5.The Argument permet dans la foulée de reprendre quelque peu son souffle avec son ambiance plus feutrée où les cordes (oui vous ne rêvez pas!) font une apparition remarquée et adoucissent avec brio le morceau. 6.Good Bye Chris ( I found a cure for the broken hearted) expérimente lui aussi en mettant l'accent sur un son plus pop-rock où le refrain porté par les choeurs fait assez clairement écho aux gallois de Los Campesinos. Un titre qui brille par sa facilité apparente et qui séduit instantanément.

        Un 7.Spinning convaincant mais sans grande surprise amène un des autres moments forts de l'album avec le très riche 8.The Missing Link, morceau d'une douceur extrême avec ses choeurs, son banjo, son piano et ses cordes. Titre qui symbolise parfaitement l'évolution de Kill The Young, tout comme le titre acoustique 10.Who bite you?. Ajoutez-y deux autres titres rock addictifs, 9.You, Me and God et le très bon 12.I am a Martyr où vous ne pourrez pas vous empêcher de percevoir des similitudes dans la mélodie avec Where is my mind? des Pixies et vous obtenez un album qui tient parfaitement sur la longueur.

        C'est avec un plaisir non feint que j'ai savouré cet album, comme si ma relation avec Kill The Young avait une saveur particulière à travers ce blog. A écouter sans modération.

 

 

Morceaux préférés:       1.I don't want to fight you anymore

                                     4.Darwin smiles

                                     8. The Missing Link

                                     12. I am  a Martyr

 

 

Note    7  .5    /    10
Sylphe

 

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 17:24

     Le temps me manque aujourd'hui, mais le clip étant déjà choisi il aurait été dommage de ne pas vous le faire partager. Alors, pour faire court : du noir, du blanc, des plans séquences lents, une belle réalisation avec des effets visuels très réussis. Un ensemble à la fois poétique et dérangeant. De nombreuses interprétations possibles... Une vidéo où image et son sont en parfait équilibre. Bravo à Eric Epstein !

 

 

Emma

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 15:00

     Le collectif français (cocorico!!!) de Megaforce nous offre un clip totalement incroyable sur le titre The Greeks du groupe anglais Is Tropical. 

     Un vrai délire dans lequel des enfants s'entretuent avec leurs fusils, pistolets et armes en tout genre dans leur quartier. Le tout "pour de faux" bien sûr, car les armes sont en plastique. Mais, des incrustations de sang et d'explosions type cartoons viennent pimenter l'ensemble et rendent la vidéo beaucoup plus sanglante et atroce.

     Je vous arrête tout de suite, inutile d'entrer dans le débat et la controverse : cette vidéo violente engendrera forcément la violence... Non ! Ne voyons ici qu'un rêve de gosses devenu réel (comme l'expliquent les créateurs eux-mêmes), un magnifique mélange entre fiction et  réalité devenu possible grâce à des effets spéciaux parfaitement maîtrisés.

     Ames sensibles, il serait vraiment dommage de s'abstenir ;-) !!!

 

Emma

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 17:56

            Non, The Tallest Man on Earth n'est pas un tribute band consacré aux premières  œuvres d'Éric et Ramzy. Si tu as ri, tu t'es trahi : tu as au moins trente ans. Et tu parles anglais, aussi. The Tallest Man on Earth, c'est un Suédois pas spécialement grand par la taille, mais qui fait taire les gens désagréables de par son talent, qui est conséquent. Et moi, les gens qui font taire les nuisibles, je voudrais leur faire des câlins tous les jours. Surtout quand parfois, comme celui-là, ils portent bien la moustache.

 

            Mais avant de parler de la pièce de résistance (en français dans le texte), je crois bien qu'il va falloir que je touche un mot de la première partie. Elle était assurée ce soir-là par une autre bande de Scandinaves qui se fait appeler Francis. Oui, je sais, c'est bizarre, mais comme ils viennent du grand nord, je suppose qu'ils ne connaissent pas bien Francis Lalanne. "Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font", comme disait l'autre. J'aimerais avoir plus de choses à en dire que ce que je m'apprête à faire, parce que ça m'ennuie toujours un peu de ne rien penser du dur labeur de quelqu'un, mais malheureusement, je suis restée totalement impassible et insensible à leur musique. C'était une pop-rock assez classique, que je n'hésiterai pas à ranger dans la case RTL2. Une petite chanteuse enthousiaste à la voix puissante, qui rappelle parfois un peu P.J. Harvey (d'après mes sources), guitare, basse, batterie : à hausser les épaules comme ça, je risque surtout de me faire un tendinite. Pourtant, le reste du public a eu l'air complètement sous le charme, ce qui représente tout de même une bonne tripotée de gens puisque la salle était pleine à craquer ; mais bon, n'excluons pas non plus la possibilité qu'ils étaient pressés de passer aux choses sérieuses et qu'en conséquence de quoi, ils auraient tout aussi bien applaudi une huître qui jouait de l'hélicon.

 

            Dieu merci, ça n'a pas duré bien longtemps (enfin, surtout parce que j'ai raté le début), et l'interlude qui a suivi nous a permis de profiter d'une course effrénée à la binouze fraîche pour nous rapprocher un peu. Oui, parce qu'en plus il faisait 45° ce soir-là : c'est aussi ça, le bonheur des petites salles mal aérées les jours de forte chaleur. Le côté pratique de ce genre d'artistes, c'est que l'équipement sur scène est assez limité à mettre en place : quatre ou cinq guitares, et roule poupoule. Et puis pouf, les lumières s'éteignent (ou s'allument, selon le côté de la scène où tu te trouves), et un tout petit monsieur ébouriffé débarque sur scène dans un débardeur à rayures. Et puis il commence à jouer, et c'est beau. LA FIN. C'est horriblement difficile de parler de ce qu'on aime, mille fois plus difficile que de décrire ce qu'on ne connaît pas ou ce qui nous indiffère. C'est bien pour ça que je me trouve tout à fait dépourvue quand arrive le moment de tenter d'expliquer pourquoi, exactement, sa musique est aussi parfaite, touchante, et juste. Après tout, c'est rien d'autre qu'un Suédois malingre avec une guitare, une drôle de voix et un penchant marqué pour les pilosités fantaisistes. Et pourtant, l'alchimie est telle que quand je l'écoute, je ne pense plus à rien d'autre et j'ai l'air bête. Oui, plus que d'habitude. Il traite sa guitare avec passion et dextérité, à tel point que j'ai du mal à ne pas tenter de suivre ses mains du regard juste pour être sûre qu'il ne triche pas, et il met dans son chant tellement d'intensité que chacune des personnes présentes dans la salle est en droit de penser qu'il s'adresse directement à elle. L'impression qui en ressort, c'est qu'il joue et qu'il chante parce qu'il n'a pas d'autre choix, parce qu'il faut bien que ça sorte, et parce qu'il est physiquement incapable de tout garder pour lui. Et c'est justement cette sincérité flagrante et quasi irréelle qui manque à énormément d'autres groupes et qui fait toute la différence entre un musicien lambda et un artiste inclassable dont on aura du mal à se lasser. Bien entendu, chacun est autorisé à remplacer "on" par "je" là où ça l'arrange.

 

 

V'là comment il t'ouvre le bal, le mec. Respect, gros.

 

            Tout ça pour dire quoi ? Tout ça pour dire qu'il a pioché un peu partout dans son répertoire, que ça aurait pu durer une heure de plus et que je n'aurais rien trouvé à y redire, et qu'en plus il est sympathique et il a de l'humour. Malgré une corde cassée dès la deuxième chanson, il a rebondi avec une pirouette, avant d'être rejoint sur scène un peu plus tard par le bassiste et le batteur des susdits Francis pour une version un peu plus relevée de "The Dreamer", probablement l'une des plus belles chansons du monde. Et là, c'est un peu flou. Mon regard brouillé par les larmes a un peu plus de mal à discerner la scène. Et même si je suis un poil déçue, parce que je préfère mon Suédois de petite taille dans le dépouillement le plus total, je me dis qu'après tout, c'est peut-être pas plus mal comme ça, vu que sinon on n'aurait entendu que mes sanglots ravalés (et je ne vois pas qui irait payer pour ça). Et puis, déjà, c'est l'heure du rappel, et après deux petites chansons en rab pour les affamés que nous sommes, dont un "Kids on the Run" au banjo inattendu, mais pas désagréable, il repart comme il est venu. Et je rentre me coucher, en me disant que quand même, j'ai parfois bien de la chance de pouvoir assister à ce genre de spectacles.

 

On aurait presque envie de croire que le monde n'est qu'amour.

 

Et ça, là, au-dessus, c'est exactement pour ça qu'il faut écouter ce Tallest Man on Earth.

 

            La semaine prochaine, je vous parlerai d'Annie Cordy et on rira mieux. Même si c'est pas commode.

 

Suzy C.



 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 14:54

Soirée nostalgie en ce mercredi (le sentiment diffus de quand tu deviens vieux, pas la radio) : je m'apprête à retrouver les Papas Fritas sur scène, que j'avais vus pour la dernière fois il y a une grosse dizaine d'années. Papas Fritas, quand on sait que c'est une petite blague cocasse sur la phrase "Pop has freed us", tout est dit. Trois albums entre 1995 et 2000, peut-être pas essentiels à toutes les discothèques, mais qui s'écoutent toujours avec autant de plaisir quand on a besoin d'un petit coup de pied au cul. Et puis après "Buildings and Grounds", petit bonheur pop facile, plus rien. Et c'était triste. Snif. De tristesse, pas de cocaïne, hein.

 

LES CHEVEUX. POURQUOI. On se moque souvent des années 80, capillairement parlant, mais quid de la première moitié des années 90 ?


Eh bien j'aime toujours aussi bien ce clip. Bonne nouvelle.


Mais la charrue avant les bœufs, ne mettons pas, car la soirée est riche. Voici d'abord Idiot Glee qui s'avance sur la ligne de départ, casaque... bah, bleu marine, quoi. Originaire du Kentucky, paraît-il, il est seul sur scène, avec une bonne tête d'étudiant en informatique à lunettes. Sa musique électronique entièrement bricolée à la main est plutôt sympathique. C'est aussi ça, la magie de la machine à boucles (à ne pas confondre avec le fer à friser, bien sûr) : on peut jouer tout seul et avoir l'air d'être douze sur scène. Pan dans ta face, Ratatat ! Oui, j'ai la rancune tenace, surtout quand je paie ma place plus de 30 euros pour voir deux types jouer de la guitare et du tambourin par-dessus une bande préenregistrée. Fin de la digression ! La voix du monsieur est intéressante, étrangement profonde à voir son allure, ses chansons m'ont par moment rappelé le tout premier album des Rentals (c'est un compliment), mais il m'a un peu perdue en recourant quasi systématiquement à de longues plages de vocalises et d'harmonies. Oui, des harmonies tout seul : voir plus haut, la machine à faire des bouclettes ! C'est magique, je vous dis. Point positif : l'un de ses EP s'appelle "I did it sober", et ça, c'est rigolo. J'ai malgré tout trouvé ça rafraîchissant, et j'invite qui veut à jeter une oreille à son myspace ou son bandcamp.

Arrive ensuite le drame social de la soirée ; en effet, jusqu'à il y a peu, la deuxième première partie (vous me suivez ?) devait être assurée par Screaming Females, un groupe inconnu à mon bataillon, mais qui s'est vu remplacé à la dernière minute par Hundreds (des allemands de Hamburg). Tandis que je patientais gentiment devant la porte, plusieurs personnes sont ainsi venues tenter de se faire rembourser pour tromperie sur la marchandise, parce qu'ils avaient acheté leur place expressément pour ces Screaming Females... Alors, que valaient ces Hundreds et les déçus ont-ils bien fait de récupérer leur argent ? Eh bien disons que quand la description de ta tenue de scène inclut les mots "k-way poncho bouffant à capuche" et "grenouillère asymétrique", déjà, ta musique a intérêt à suivre... N'est pas Allison Goldfrapp qui veut. Et là, manque de pot, ça ne suit qu'à moitié : un homme au clavier et aux machines, accompagnant une chanteuse aux goûts vestimentaires dérangeants, pour une musique électronique, encore, mais un peu trop lisse à mon goût. C'est un peu comme ces albums à la une de Deezer, qu'on comprend jamais très bien pourquoi : "Découvrez les Flying Turnips en avant-première !" Je vais te dire ouais, gars. Attention, je ne leur nie pas quelques qualités et un enthousiasme certain ; la voix est parfaitement placée et ses intonations rappellent un peu par moment Inara George, de The Bird & The Bee, la musique est précise, calée... propre. Mais chaque chanson a l'air de durer une demi-éternité, et je me suis surprise assez régulièrement à regarder l'heure. Et aussi à faire un gros "plop" tonitruant avec une bulle de chewing-gum, parce que j'ai la classe, c'est comme ça je n'y peux rien. Enfin, j'ai quand même apprécié quelques bonnes idées, donc je n'exclus pas d'écouter une version studio de leur musique, histoire de pas mourir bête.

 

Ah oui, ça me fait exactement le même effet la deuxième fois. Vais me faire un café, tiens.

 

Et puis bon, toute façon on s'en fout, moi j'avais payé pour voir Papas Fritas. Mais commençons par une anecdote inintéressante au possible : pendant que j'attendais, toujours devant la porte, une gigantesque dame causait en américain dans son téléphone à côté de moi tout en fumant une cigarette ; figurez-vous pas que c'était le nouveau clavier du groupe. C'est fou, je sais, je n'en reviens pas moi-même. C'est un peu comme toucher les étoiles. Toujours est-il que le groupe monte sur scène, et que... les cheveux sont toujours là. Je me demande bien comment j'ai pu oublier que le guitariste et moi-même partagions une seule et même nature de cheveux, improbable au demeurant ; j'imagine que c'est un souci pour lui autant que pour moi. Je n'avais avant de venir qu'une seule question en tête : comment ça fait, un groupe qui n'a pas joué ensemble depuis un paquet d'années ? Eh bien c'est avec une joie à peine dissimulée que je peux vous donner la réponse qui suit : ça fait pas mal, merci, et vous-même ? L'énergie est intacte, la musique est toujours aussi empreinte de bonne humeur, les membres du groupe ont sincèrement l'air de passer un bon moment ensemble, et rien dans leur prestation ne vous fera dire en rentrant "c'est comme tout le monde, faut bien qu'ils paient leurs impôts" (quelqu'un reprendra un peu de Pixies, ou je peux débarrasser ?). Je vous citerais bien des titres précis, mais il se trouve qu'ils ont quasiment tout joué. J'ai compté en moyenne moins de 2 secondes entre chaque morceau, histoire d'en caser le plus possible dans l'heure et demie passée sur scène. Un peu comme quand vous allez chez le traiteur chinois et qu'il tasse du riz cantonais à mort dans sa petite barquette avant de la fermer de force avec la machine à faire du vide. J'ai plus particulièrement apprécié le petit enchaînement "Far from an Answer"/"Vertical Lives"/"Way You Walk". Non seulement ce sont quelques-uns de mes titres préférés de leur répertoire, mais en plus ils permettent à tous les membres du groupe de passer au micro pour chanter chacun leur tour... Oui, même la dame à la batterie. Et moi je dis, réussir à jouer de la batterie en même temps que des maracas tout en s'occupant de la voix principale, je m'incline.

 

Oui, bon, pour les maracas, faudra me croire sur paroles vu que personne n'a cru bon de poster des vidéos sur YouTube. Les bonnes habitudes se perdent.

 

Suzy C.

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 17:33

     Il y a des clips sur lesquels il est difficile de s'étendre; qui s'imposent tout simplement. Celui-ci en fait partie. C'est le groupe Team Ghost, fondé par Nicolas Fromageau (ancien M83 pour les intimes) qui nous l'offre pour illustrer High Hopes extrait du maxi Celebrate What You Can't See.

     Ce titre à la base est déjà très réussi. A partir de là, Romain Glé et Thomas Séon ont fait le choix d'une mise en image épurée, minimaliste sur le thème du minéral. Un travail esthétique remarquable avec un simple changement de point de vue qui renverse nos repères et des ralentis qui nous font redécouvrir la beauté de la matière.

     Plein écran obligatoire pour immersion totale dans le BEAU !!

 

Emma

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