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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 17:30
         Le temps de digérer musicalement ce somptueux mois de septembre et me revoilà la hotte remplie de cadeaux pour les oreilles. Aujourd'hui c'est avec le duo issu de Portland, Yacht, composé de Jona Bechtolt et de sa nouvelle muse à la voix empreinte d'érotisme Claire L. Evans, que nous allons échauffer les tympans.
     Signés chez DFA où ils rencontrent des groupes comme LCD Sound System, produits par James Murphy: voilà déjà quelques indices qui vont nous aider à appréhender cette musique. Dès la première écoute, je perçois la touche Murphy avec ce son post-punk tout en tension qui aime s'appuyer sur des boucles revenant quelquefois à l'excès. Une musique assez sombre et incantatoire. 6.Summer Song est à mon sens le titre le plus représentatif de cette influence.
   Cependant, Yacht ne peut pas se résumer à la définition " je suis un émule de mon grand mentor de DFA James". En effet, cohabite aussi dans ce son une tendance plus fraîche et plus électro-pop, digne d'Architecture in Helsinki pour qui Jona Bechtolt avait fait la première partie en 2007.  5.Psychic City (Voodoo remix) se présente ainsi comme un joli petit bijou pop qui joue sur les contrastes entre les choeurs légers et la voix plus sombre de Claire. Le goût des choeurs, une certaine expérimentation sonore sont aussi une des recettes du succès de cet album. Ainsi, le titre 1.Ring the bell me séduit-il particulièrement: morceau un peu fouillis musicalement, qui monte et qui déborde d'énergie ( allez je ne peux m'en empêcher je pense encore à Broken Social Scene lol).
   L'ensemble de l'album reste cependant difficile à définir, de nombreux titres restent pour moi mystérieux. Certes 2.The Afterlife se comprend comme pendant sombre de 1.Ring the Bell, mais on a du mal à percevoir l'objectif du refrain à la voix électronique de 3.I'm in love with a ripper. 7. We have all we ever wanted et ce que j'appelerai "son son hip-hop aquatique" et 8.Don't fight the darkness qui tombe dans l'excès des répétitions me laissent plus perplexes. Toutefois, le mystère a ses avantages: je pense ici à l'éléphantesque 4. It's boring/You can live anywhere you want qui nous met une bonne claque de 9 minutes en plein milieu de l'album. Après 3 minutes d'un son rock très saturé, le morceau change totalement de direction pour monter en un électro-funk très percutant. Hallucinant!
   Pour finir je passerai sous silence, par respect pour cet album que j'aime beaucoup, les deux remixes de fin qui à mon sens n'ont pas grande utilité.





Sylphe

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