15 juin 2008
7
15
/06
/juin
/2008
21:42
Impossible de laisser passer le nouveau buzz électro du moment sans rien dire. Crystal Castles -parait-il une allusion à Musclor et aux Maitres de
l'univers- est un duo provenant de Toronto. Il est composé de Ethan Kath, DJ instrumentaliste fan d'Atari 5200, et d'Alice Glass, chanteuse déjantée (soeur cachée de la chanteuse des Kills?). Après
s'être faits connaître avec des mixes pour Bloc Party et the Klaxons entre autres, Crystal Castles s'est lancé dans la production d'un album presque par hasard suite au titre 2. Alice practice. Pour la première fois Ethan trouvait en Alice quelqu'un capable d'enrichir son son de console vidéo.
En effet, une des premières caractéristiques de Crystal Castles c'est son son de console 8 bits (2.Alice pratctice, 5.XXZXCUZX Me et 9.
1991). Un son très entraînant qui prend d'autant plus de valeur quand il est accompagné de la voix hystérico-furieuse d'Alice. Je pense ici particulièrement à 1.
Untrust us ou encore 12.Love and carring.
Certains morceaux tels que 4.Magic spells sont plus calmes,plus planants et permettent d'instaurer des parenthèses enchantées au milieu de ce déluge de bruits.
Je vous laisse une petite vidéo pour vous donner une idée du son Crystal Castles (c'est pour ton dimanche matin Clairedelune lol) avec le morceau initial:
Sylphe
Published by Sylphe
-
dans
Musiques actuelles
9 juin 2008
1
09
/06
/juin
/2008
10:35
Une pochette bien surprenante, cette chanteuse (la soeur cachée de la chanteuse de The Go Team?lol) qui crache ou vomit de l'or.... Une manière
de nous dire que tout ce qu'elle touche se transforme en or? Bon ok c'était facile.... En tout cas si c'est une maladie ce serait bien la première maladie que je souhaiterais avoir de tout coeur
lol.
Après cette analyse de haut vol de la pochette de l'album, un petit mot rapide sur la chanteuse new-yorkaise Shanti White qui, même si cet album est son premier, est plus
que connue dans l'univers musical pour ses collaborations avec Mark Ronson ou Lily Allen. Pour vous donner un ordre d'idée de sa "popularité" elle fait l'ouverture de Bjork pour le concert au
Madison Square Garden (qui soit dit en passant pleure avec son équipe des Knicks en ce moment..lol).
Le maître mot de cet album c'est éclectisme, certains diront fouillis mais bon je préfère un fouillis créatif à une maitrise sans saveur. Santogold emprunte donc dans cet
album des voies très diverses: du hip-hop, de l'électro, du reggae, du rock, de la pop... Wouah me direz-vous on dirait ces titres exhaustifs sur les pochettes d'albums du genre " un album
électro-funk jazzy teinté de pop" (ou comment attirer l'oeil de tout le monde..). Le point commun à tous ces styles musicaux, l'énergie débordante de Shanti White. Quoi qu'elle fasse elle nous
donne l'impression de le faire sans se poser de questions. Le résultat est plus que réussi pour un premier album, les titres s'enchainent bien et nous donnent l'envie de chanter. ( à part
9.Unstopppable qui je le confirme est inarrétable, tellement il est répétitif).
En vrac des titres qui me plaisent:
1.LES Artistes, le single très hip-hop et son refrain
3.Shove it et son rythme reggae, ska
4. Say aha, léger comme la pop
7. My Superman aux teintes trip-hop
A vous de vous faire votre propre avis.
Sylphe
Published by Sylphe
-
dans
Musiques actuelles
26 mai 2008
1
26
/05
/mai
/2008
20:06
Un petit article rapide pour un album découvert hier et que j'ai écouté deux fois. Donc vraiment une première impression donnée, je ne suis pas convaincu
que cet album gagne en valeur par plus d'écoute. Tout ça pour relativiser ce que je vais dire.
Dead Sexy Inc est un trio français, composé d'Emmanuel H. (membre des Tétines noires), Stéphane H. et le batteur Alexis G. qui a rejoint le groupe un peu plus tard. Ils ont
déjà sorti l'album Beak me en 2003, un florilège de leurs mixes de dj avec Mix Shake en 2004 (à noter le très bon mix de Ca plane pour
moi de Plastic Bertrand). Je passe sur leur expérience cinématographique pour en arriver à Kamikaze, produit par Simon Davey, le producteur entre autres de Depeche Mode, Bjork ou encore les Scissor
Sisters.
Pour ce groupe très glam parti s'exiler à Los Angeles l'objectif est de s'entourer d'artistes divers ( de l'écrivain Dantec au chanteur d'Indochine Nicolas Sirkis) afin de
produire un album rock électro assez convaincant et entrainant. Rien de vraiment novateur dans leur son mais plusieurs titres avec des refrains qui me plaisent. Je pense ici particulièrement à
1.Afterhours, 3.Kamikaze Ro'n'roll, 6.The Simple Things ou encore 9.Spam
me.
Bref une petite découverte assez plaisante, à vous de vous faire votre avis.
Sylphe
Published by Sylphe
-
dans
Musiques actuelles
24 mai 2008
6
24
/05
/mai
/2008
10:37
Nouveau buzz du moment. Ben Goldwasser et Andrew VanWyngarden, les deux new-yorkais du groupe MGMT (prononcez management) surgissent dans leurs
tenues hippies à base de fluo et de t-shirts trop courts lol
Je vais vous faire grâce de toute analyse vestimentaire de ces deux jeunes hommes, de leurs superbes clips kaléidoscopiques pour essayer de m'intéresser exclusivement à leur musique.
Déjà il est bon de préciser que leur album est produit par Dave Fridmann, le producteur des Flaming Lips et de Mercury Rev. Avoir un look original, bien s'entourer c'est un bon début mais
l'essentiel c'est de faire du bon son et le moins que l'on puisse dire c'est que de côté là on est plus que servis.
J'ai beaucoup de mal à percevoir les influences de ce groupe, le son me paraît très novateur. Maintenant j'ai lu à droite à gauche que le son faisait écho à des groupes comme Animal
Collective ou encore Grandaddy, je vous laisse libres de juger.
L'impression première à l'écoute de cet album (qui fait suite à un EP en 2005) c'est que MGMT touche à tout et mélange avec plaisir, un son rock très psychédélique qui joue avec
l'électro et témoigne d'un goût un peu rétro pour les synthés. La musique est très libre, légère et véritablement rafraichissante. L'objectif de MGMT c'est de se faire plaisir et se faire plaisir
c'est le meilleur moyen de faire plaisir (prochain sujet du baccalauréat 2008 en philosophie lol). Sur les 10 titres qui composent cet album je retiens 4 morceaux d'une très grande qualité:
1.Time to pretend et son son chargé, porté par les synthés psychédéliques
3. The Youth et la douceur de son refrain
4.Electric Feel, morceau très électro porté par le jeu sur les rythmes
5. Kids et ses synthés que j'adore
En conclusion un superbe album qui se mariera parfaitement avec le soleil naissant en cette fin mai.
Sylphe
Published by Sylphe
-
dans
Musiques actuelles
21 mai 2008
3
21
/05
/mai
/2008
16:25
Le label d'Agoria, Infiné, décidément, ne cesse de nous surprendre !
Sa petite dernière, Clara Moto (Autriche / Espagne), déjà remarquée lors du festival Sonar de Barcelone et du Festival de Jazz de
Montreux, nous a offert un très joli moment ce samedi 10 mai à Lyon, à l'occasion du festival Nuits Sonores 2008.
Un son pur, minimal, des mouvements aériens et extrêmement contrôlés, Clara Moto affirme une présence féminine et raffinée, à
l'exception de quelques entrées hasardeuses et hésitantes.
A l'origine de ces beats extrêmement sensibles et de ces très beaux sons, peut-être, ses influences classiques et jazz. Au final, de
l'électro claire et efficace, un son contrasté, parfois grave et douloureux, toujours dynamique, sans aucune violence ni angoisse. Insidieusement, Clara Moto nous entraîne et déroule le ruban de
son univers léger et puissant, que nous avons peine à quitter.
Elle semble pourtant si peu sûre d'elle-même, affichant quelque chose d'angélique dans ses sourires légers ou moues contrariées, devant
le public comblé.
Un genre d'innocence ...
A suivre !
HT
Published by Sylphe
-
dans
Musiques actuelles
12 mai 2008
1
12
/05
/mai
/2008
12:20
Nous voilà un petit duo composé d'un frère et de sa soeur qui nous vient tout droit
d'Australie, la
patrie des kangourous (stéréotype absolument inutile me direz-vous, je suis tout à fait d'accord!). A
Book like this est leur premier album, que l'on peut écouter en grande partie sur leur site myspace.
"Hey Olivier ils font quoi comme musique alors?" me direz-vous avec un accent digne des Têtesàclaques(et oui je fantasme mes lecteurs lol). J'y
viens.... Le son de nos australiens c'est une folk très douce mêlée de pop et de country. Une production très simple, en grande partie acoustique avec des arrangements très soignés. Deux voix qui
se relaient à merveille, avec une mention spéciale pour la voix de Julia qui est très difficile à définir. En effet, cette dernière est capable d'avoir la douceur cristalline d'une Emilie Simon (
je pense particulièrement à 10.Soldier qui met le plus en valeur à mon sens la richesse de la voix de Julia) ou au contraire le mystère des soeurs de Cocorosie
(3.Wasted). Ajoutez à ceci la pureté des guitares sèches, quelques violons et un harmonica très convaincant (4.Just a boy) qui nous
plonge directement dans les bayous entourant la Nouvelle-Orléans.
Les 13 titres s'enchaînent plutôt bien, on peut juste ressentir un léger sentiment de répétition car les titres restent très proches les uns des autres. Cependant, on
accepte assez facilement de se laisser porter par ces rythmes empreints de douceur.
Quelques titres sur lesquels je vous conseille de jeter plus précisément l'oreile(1 3 4 7 8 10 12) ça fait beaucoup mais j'ai du mal à choisir lol. Gardons donc:
4.Just a boy et son harmonica
8.Silver coin dont l'intro me fait penser à un morceau mais je n'arrive plus à retrouver le nom donc si vous pouvez m'aider merci d'avance..
12.Another day et ses choeurs, sa montée en puissance.
Bref un petit album folk d'une écoute plus qu'agréable.
Sylphe
Published by Sylphe
-
dans
Musiques actuelles
10 mai 2008
6
10
/05
/mai
/2008
19:48
11 ans que nous attendions des nouvelles de notre trio bristolien. En l'espace de 5 ans dans les années
90
Portishead, avec ses albums Dummy (1994) et Portishead (1997), s'était
fait connaitre comme l'un des groupes fondateurs du mouvement trip-hop (ne leur dites pas qu'ils en sont les fondateurs ils se refusent à l'avouer). Il faut croire que cette étiquette de trip-hop
était lourde à porter car Beth Gibbons, Adrian Utley et Geoff Barrow ont eu ce besoin de prendre du recul, de privilégier les projets plus personnels avant de nous revenir.
Tout d'abord, je tiens à préciser que je me suis refusé à réécouter les 2 albums précédents, pourtant en position plus qu'évidente dans ma cdthèque, afin de ne pas être influencé
par le souci de comparaison. Si Portishead a mis si longtemps à réaliser un nouvel album ce n'est sûrement pas pour qu'on leur rappelle le passé musical du groupe.
On se retrouve donc face à un album très compact de 11 plages. Première impression: le groupe a choisi de prendre des risques et de sortir des sentiers battus. Pour les fans qui
attendent 11 Glory Box il va falloir revoir ses attentes. Bien sûr il reste certains éléments qui ont fait le succès du groupe, toujours cette voix déchirante et envoûtante de Beth et cet univers
assez angoissant (5.Plastic qui nous rassure car il ramène directement au son de Dummy).
Cependant, ce troisième album de Portishead s'avère beaucoup plus sombre et nerveux que les précédents. Les rythmes sont plus complexes (1. Silence), le son
beaucoup plus brut (9.Small et son univers qui me rappelle Deep Purple). Ajoutons à ceci certains morceaux très expérimentaux (3.Nylon
Smile), un son très minimaliste et électronique sur 6.We carry on et 8.Machine Gun qui fait écho au krautrock de Can ou à Nine
Inch Nails et une comptine surprenante portée par un ukulele (7.Deep Water) L'album est plus hétérogène, plus difficile d'accès et gagne à l'écoute.
Je retiens quelques très bons titres:
4.The Rip qui après deux minutes de douceur monte en puissance
8.Machine Gun qui surprend avec son son de fin digne du générique des Cités d'Or lol
10.Magic Doors, superbe complainte lancinante où tout le spleen de Beth s'exprime.
Pour conclure cet album est très difficile à définir, il balance sans cesse entre souvenirs trip-hop et renouveau aux accents krautrock. Un album dense qui devrait marquer.
Sylphe
Published by Sylphe
-
dans
Musiques actuelles
1 mai 2008
4
01
/05
/mai
/2008
16:09
Earlimart, non aucun rapport avec la ligne d'hôtels. Je n'ai pas encore décidé d'intercaler des pages de
publicité au milieu des articles afin de financer le très lourd développement de ce blog d'envergure internationale..lol . Earlimart, c'est une ville près de Los Angeles d'où nous viennent les
membres. C'était la minute culturelle du jour (culturelle est
un bien grand mot me direz-vous, donc on se contentera de géographique à la place).
Un peu de sérieux enfin, il ne manquerait plus qu'on passe son temps à faire de l'humour dans ce blog! Earlimart est donc un groupe américain de rock indie composé de 2
voix, Aaron Espinoza et Ariana Murray. Je découvre tout juste cet album qui est pourtant déjà leur 5ème. Pour faire rêver certains j'ai lu à droite à gauche qu'on reconnaissait à ce groupe des
accents dignes des Pixies, Sonic Youth ou encore Elliott Smith. Que des beaux noms.... personnellement j'ai seulement pensé à Aimée Mann avec 5.Happy alone ou 11.The
world et Eels avec 7.Everybody knows everybody.
Le son de Earlimart est porté par la qualité et la complémentarité des deux voix, soutenues par des rythmes très mélodieux d'une jolie douceur. Il est fait appel à des
instruments plus classiques tels que les violons afin d'accentuer la profondeur des balades. L'impression d'ensemble est très reposante sans tomber dans la mollesse répétitive car certains titres
montrent la capacité de nos amis américains à jouer des morceaux plus rythmés et plus péchus comme le très bon 7. Everybody knows everybody.
Somme toute voilà un album pop-rock de qualité qui agrémentera vos soirées au coin du feu (bon ok niveau saison j'ai pas assuré..lol).
Sylphe
Published by Sylphe
-
dans
Musiques actuelles
1 mai 2008
4
01
/05
/mai
/2008
11:26
Quand je dois aller à un
concert, j'aime bien soit ne pas du tout (ou presque pas du tout)
connaître le groupe que je vais voir, soit avoir déjà écouté et réécouté leurs chansons maintes fois. Allant voir les Déportivo dans une petite semaine, je me suis décidée à m'offrir leur
dernier album. Ne connaissant pas mais ayant lu quelques bons articles sur eux, je me disais que je ne devrais a priori pas trop être déçue ...
Résultat, je n'ai pas été déçue du tout et j'ai même été très très convaincue! Ce groupe de rock
français, composé de trois amis d'enfance, alterne avec un certain brio aussi bien des morceaux en anglais que des titres en français, le tout avec une guitare très présente et plutôt entraînante
tout au long des dix chansons. Cet album s'écoute d'une traite avec une majorité de morceaux ultra-énergiques, quelques voix saturées peut-être inutiles? (« Clásico (share your
love) »), le tout aéré par quelques titres un peu plus légers.
À noter, la reprise très réussie du titre de Miossec « Les bières d'aujourd'hui s'ouvrent
manuellement ». Et puis, le titre 5 « I might be late » qui est une sorte de ballade très réussie juste en plein milieu de morceaux beaucoup plus bruts. L'album
s'achève avec un « Suicide sunday [part two] », qu'on pourrait prendre pour une fin calme et appaisante permettant une redescente en douceur sur terre après des titres
sur-dynamiques de ce jeune groupe de rock français.
Il n'y a plus qu'à espérer qu'ils soient aussi bons sur scène ....
Marie-Anne
Published by Sylphe
-
dans
Musiques actuelles
1 mai 2008
4
01
/05
/mai
/2008
10:38
Un achat de cd à l'aveugle suite à des échos très positifs par myspace. Une jolie découverte,
donc je vais m'ajouter à la bulle-buzz de The Teenagers.
The Teenagers ce sont trois français -Quentin Delafon, Dorian Dumont et Michael Szpiner- qui ont fait le choix
international de chanter en anglais, pas un anglais à la Nelson Monfort mais l'anglais lv8 teinté de français (soit dit en passant
quasiment le seul que je comprenne donc merci de m'avoir facilité la compréhension de l'album lol). Après deux singles, des mixes de groupes connus (Air, Lo-Fin-Fnk, New Young Pony Club) The
Teenagers a convaincu le producteur des Strokes, Gordon Raphael, de s'occuper de leur album. Bien leur en a pris...
Le son de nos frenchies c'est une pop assez fraîche portée par des sonorités quelquefois électros. Un chanteur qui dicte plutôt ses textes d'une voix
grave assez convaincante. Des refrains simplissimes qui font mouche. Des paroles de teenagers qui me font bien rire, je ne vais pas faire le mec blasé par ces groupes aux textes faciles,
marqués par les explosions acnéiques devant les miroirs. Je préfère y voir une petite touche de second degré et je m'intéresse exclusivement au résultat: les paroles me font sourire.
L'album est composé de 12 titres assez courts pour une durée de 38 minutes (un peu court on attend un effort pour le prochain). Je retiendrai 1. Homecoming ou la perception de la rencontre amoureuse à travers le regard du garçon puis de la fille (très cynique j'adore), le refrain de 5.Streets of
Paris et le rythme de 8.Fuck Nicole.
Si vous avez envie d'écouter un album pop léger qui ne va pas vous demander une analyse ardue des textes je vous conseille très fortement le bol d'air Teenagers.
Sylphe
Published by Sylphe
-
dans
Musiques actuelles