Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 13:05
   Attention gros son en perspective avec Midnight Juggernauts ( si tu es bon en anglais et pas niveau lv8
comme moi tu percevras une tentative de jeu de mots digne des Grosses Têtes...). Prenons donc 3 garçons venant de Melbourne et qui dans leurs interviews, pour esquiver toutes les questions privées, se disent chargés d'une mission galactique avec leurs albums ( ce qui nous confirme qu'en Australie il y en a de la bonne..lol). Leur fusée musicale fait donc étape, pour la première fois dans ce voyage musico-spatiacotemporel, sur la planète Dystopia.
     Le moins que l'on puisse dire c'est que sur cette planète on écoute un son très entraînant. Des influences très claires allant de New-Order à Electric Light Orchestra. Un gout pour les remix- Ils ont beaucoup travaillé avec The Presets et Electric Six. Un chanteur capable de nombreuses variations de voix, on pense quelquefois à David Bowie. Une tendance prononcée pour la distorsion du son, et là on a tendance à penser à Justice (qui eux-mêmes ainsi que Daft Punk sont paraît-il fans de nos australiens). Ajoutons-y encore les synthés, les voix robotiques et un univers assez angoissant. On secoue tout ça et on obtient le très solide Dystopia et ses 13 titres homogènes.
     De nombreux titres ressortent de cet album par leur qualité, je donnerai 3 exemples:
2.Ending of an era qui résume bien le son des australiens à mon sens
4. Shadows et son climat inquiétant à la John Carpenter
10. Tombstone et sa voix robotique


     Si comme moi il y a un an vous étiez en pleine micro sieste et les avez ratés il est encore temps d'aller les écouter car je pense que l'on n'a pas fini d'entendre parler d'eux.


Sylphe
Partager cet article
Repost0
9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 13:15
   On avait quitté Richard Melville Hall, alias Moby, en 2005 avec Hotel, un album d'une qualité très éloignée de celles de I like to score, Play (2000) ou encore Eighteen (2001). Grisé par le succès, notre ami chauve visait des titres plus commerciaux et préférait se lancer dans les duos avec Mylène la fermière. Il paraissait obligatoire pour Moby de prendre un peu de recul, de faire plus de scènes afin de se faire oublier car sa musique prenait trop de place (radios, musiques de fond à la télé) et avait tendance à saturer.
    Moby revient donc avec un nouvel album plus dansant, penchant sans cesse entre électro et dance. Un album beau
coup plus ouvert musicalement, du disco rétro aux rythmes des 80's en passant par le hip-hop (une petite minute de silence patriotique pour la participation d'Abd-al Malik sur 6 . La Même nuit). Ajoutons à ceci le son inclassable de Moby qui nous replonge tour à tour dans Play (son chef d'oeuvre soit dit en passant) avec 4.Everyday it's 1989 ou 13. Mothers of the night et dans Eighteen qui était plus porté par les voix avec 2.I love to move in here et 5. Live for tomorrow.
    Last Night est véritablement d'une écoute plaisante et on retrouve les ingrédients habituels du succès, à savoir des morceaux instrumentaux planants, des voix qui enrichissent et des rythmes qui entrainent. Cependant, bien que fidèle de Moby, je dois reconnaître que sa musique vieillit plutôt mal et évolue assez peu, ce qui lui donne un côté assez désuet et has been(ok le terme est un peu fort). On hésite toujours entre une douce nostalgie à base de souvenirs de fêtes d'étudiants et une certaine perplexité.
    Je reconnais avoir beaucoup de mal à prendre du recul par rapport à cet album donc je vous conseille encore plus que d'habitude d'aller vous faire votre propre avis et d'approcher encore plus l'oreille de vos enceintes quand vous écouterez 1. Ooh Yeah ou la douceur nocturne de 14. Last Night.

PS: Je ne peux pas m'en empêcher allez, quelle idée de mettre sur certains morceaux des passages de foule (la 2 par exemple) Moby se sent-il obligé de nous influencer pour nous faire crier sur ses morceaux?lol


Sylphe
  
Partager cet article
Repost0
2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 17:10
       Los Campesinos en voilà un nom de groupe calliente qui sent bon le soleil et le Sud et qu'il ne faut pas confondre avec une banda de Pouillon dans les Landes (non non je n'ai pas fumé tapez los campesinos sur le net pour vérifier). Derrière ce nom on a plutôt des Dragons rouges avec la peau bien blanche et des taches de rousseur - ou comment avoir des stéréotypes... En effet, c'est bien un groupe
de 7 Gallois qui composent la troupe de Los Campesinos. Cependant je vous rassure la chaleur du nom se reflète dans la vie foisonnante qui ressort de cet album qui fait suite à un EP de 6 titres, Sticking Fingers Into Sockets.
      Il faut croire que ces derniers temps j'ai un goût prononcé pour des troupes de tarés qui font de la musique dans tous les sens, en criant, en entrechoquant les instruments pour donner l'illusion (fausse ou non?) du bordel. Je préfère de suite citer Arcade Fire et Broken Social Scene car, niveau influences, je ne pourrai m'empêcher de les citer par la suite.
      Le musique de Los Campesinos c'est donc des voix mélangées, des choeurs, des violons, du bruit, des changements de rythmes, de la douceur, encore du bruit, des pieds qui bougent, des mains qui tapent (et tu danses danses ce refrain qui te plait.... pardon flash-back de merde..). On peut je pense résumer cette liste en un mot: énergie. Nos amis gallois ne sont pas venus nous proposer de la musique de boudoir lol. Résultat, une ribambelle de titres qui donnent envie de danser et de bouger dans tous les sens!!!
     Quelques titres piochés presque au hasard:
7. This is how you spell... et ses violons
1. Death to Los Campesinos et sa rythmique si rapide
9. You! Me!Dancing! qui explose après une intro de plus d'une minute et qui alterne les périodes douces et fortes.


Pour finir je dirai juste qu'en ce moment ils sont en tournée et qu'ils font la première partie de.... The Go Team.. rien que ça... Je vais aller les voir, je vous dirai si sur scène ils assurent encore plus.

Bonne écoute à tous


Sylphe
 
Partager cet article
Repost0
17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 08:35
     Amon Tobin, alias Cujo pour son premier album, est l'artiste le plus représentatif du label Ninja Tune. Ce  bidouilleur brésilien s'avère un véritable touche à tout,depuis 10 ans il nous plonge dans des univers musicaux disparates et réinvente sans cesse les sons. Je ne reviendrai pas sur ses albums précédents, je risquerais d'y passer un long moment car il n'y a vraiment pas grand chose à retirer.cover-copie-25.jpg
       En 2005, on avait laissé Amon Tobin avec la musique du jeu vidéo Splinter Cell qui confirmait sa tendance à privilégier les sons mécaniques et les rythmes plus saccadés.  Une musique qui à mon goût devenait de plus en plus sélective et difficile d'accès. Avec Foley Room ( la salle d'enregistrement des bruitages pour le cinéma- un titre on ne peut mieux choisi), Amon Tobin revient vers une production plus mélodique et plus facile d'accès.
        Comme dans tout album, Amon Tobin a de nouveau développé sa palette de sons en tout genre ( vrombissement de moteurs, chats, guêpes et tant d'autres), lui qui arrive à transformer les bruits en mélodies. Cependant, il s'est aussi entouré de musiciens de renom  - le Kronos Quartet, la harpe de Sarah Pagé, le piano de Patrick Watson- afin de rendre sa musique plus harmonieuse.
        Le résultat est saisissant et Amon Tobin crée véritablement l'un de ses meilleurs albums. On retrouve tous les ingrédients, la musique très cinématographique demeure très sombre et évoque des atmosphères littéralement angoissantes. A côté de cela, des titres portés par la harpe ou les instruments du Kronos Quartet atténuent cette sensation. L'album est une véritable promenade qui nous plonge dans divers sentiments agréablement contradictoires.
   Il me paraît difficile de distinguer quelques titres tant l'album est un ensemble qui s'écoute en un morceau, cependant tendez encore plus l'oreille à l'écoute de 1.Bloodstone, 4.The Killer's vanilla ou 12. At the End of the day.

Un album à conserver dans la discographie d'Amon Tobin.



Sylphe
Partager cet article
Repost0
5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 17:25
        Attention je vous demande d'arrêter toute activité!!! Beny lâche ton sandwich au gras, Lox lâche ta manette , Papou lâche ta paresse et Rage lâche ton bébé!!!! Voilà The coup de coeur de ce début d'année 2008 avec le troisième album de The Kills après un premier album très bon et un deuxième un peu plus irrégulier mais porté par de gros titres.
      Le duo américain le plus sulfureux actuellement, à savoir Jamie Hince et Alison Mosshart aliascover-copie-23.jpg vomito-girl (les fans aux premiers rangs pendant les concerts s'en souviennent encore..), nous livre ici un album à leur image: tendu, sur la corde raide mais si talentueux...
       Midnight Boom est un album de 12 titres assez courts taillés à vif dans le rock le plus pur, à coups de riffs puissants et de rythmes saccadés. Ajoutez-y la voix  sous tension d'Alison et des influences électros dans certains titres et vous obtenez une perle assez rare qui déteint dans l'univers musical assez homogène. A croire que ce couple anti-business avait prévu l'anniversaire de Mai 68 pour sortir cet album...
       Autant dire que j'ai ramé sévère pour choisir quelques titres révélateurs car il y avait plus que l'embarras du choix mais je vous en propose trois en me contenant vraiment très fortement:
2. Cheap and Cheerful , titre sombre aux inspirations électro porté par la voix d'Alison
5. Last Day of Magic et son rythme électro
10.Alphabet pony et son son brut aux riffs ébouriffants

   Je viens de me relire, je pense avoir été assez élogieux avec eux donc je m'arrête.Vous savez ce qu'il vous reste à faire. Vous pouvez reprendre une activité normale, à tchao bon... (je m'égare)


Sylphe
Partager cet article
Repost0
3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 20:09
        Comme dirait un rappeur un peu has been à la lecture de ce nom "c'est de la bombe de balle bébé" on dira que ce titre de groupe est pour le moins surprenant... et attirant. Qu'est-ce qui se cache derrière? Une symphonie pour robots? Du schwarzy-rock déjanté?
        La découverte est réelle, la surprise plus qu'agréable. Ces 5 allemands venant de Nuremberg, quicover-copie-22.jpg n'en sont pas à leur premier album, produisent un rock très léger et frais. Des titres assez joyeux portés par une belle instrumentation, des choeurs (ok... je ne peux me retenir de dire que certains titres m'évoquent un peu Arcade Fire) - je pense ici à 3. Blunders and Mistakes ou encore 2.Hyenas. Des titres un peu plus sombres flirtant avec des tendances électro: 5.Gibraltar et 8.Chances. Des morceaux plus doux comme la belle ballade de fin 12.Ease the pain.
       
Un véritable album de qualité qui reste très convaincant d'un bout à l'autre. Découvrez le comme je l'ai découvert il y a peu.

     



    Voici le lien vers leur page myspace: www.myspace.com/therobocopkraus



Sylphe
Partager cet article
Repost0
2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 11:31
   Goldfrapp est un joli duo de déjantés composé de Will Gregory et de l'extravertie Alison Goldfrapp (qui je l'ai appris il y a peu a commencé à chanter dans certains titres de Tricky... enfin bref je m'égare). Leur qualité première: se trouver toujours là où on ne les attend pas et explorer des styles musicaux différents allant du trip-hop dans Felt Mountain à la pop-rock acidulée de Supernature encover-copie-21.jpg passant par le glam rock de Black Cherry.
     Avec Seventh tree on s'attend donc de nouveau à être surpris mais la surprise reste mitigée: adieu les morceaux plus dansants et commerciaux de Supernature mais pas une nouvelle voie, simplement  un retour aux sources vers un trip-hop assez sobre.
      Ce nouvel album à la couverture champêtre et kubrickienne nous propose donc une douce balade dans les champs par un après-midi de printemps. Des morceaux très doux portés par une orchestration apurée et une voix assez fragile. Les titres s'enchaînent bien, l'album s'écoute d'un bloc. Certains titres nous replongent littéralement dans Felt Mountain, je pense ici à 1.Clowns ou 3.Happiness . Cet album est lisse - mis à part le titre 9. Caravan girl beaucoup plus entraînant- et finalement c'est peut-être ce que l'on peut lui reprocher. Un manque de créativité qui peut décevoir les fans de Goldfrapp. 
   Cependant, il convient de relativiser. L'écoute reste très agréable et pour les personnes qui ne connaissent pas ce groupe la découverte devrait être rafraîchissante.



Voici le lien vers leur site myspace où se trouvent tous les titres de l'album:   www.myspace.com/goldfrapp



Sylphe
Partager cet article
Repost0
28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 17:21
        Après nos amis de Waldeck nous allons rester dans l'électro made-in Autriche avec un artiste encore assez peu connu mais qui gagne à se faire connaître, Parov Stelar. Après les albums  Rough cuts en 2004 et Seven and Storm en 2005, Shine s'avère être une véritable pépite de 15 titres qui allie à merveille  l'électro, leparov_stelar_Shine.jpg downtempo et le jazz.
         Parov Stelar associe avec talent le jazz et l'électro tout comme un Gotan Project associe les musiques sud-américaines à l'ambient. L'ensemble est très hétérogène et ne s'essoufle pas au fur et à mesure. Shine enchaîne des morceaux très doux et très jazzys (6.Lost in Amsterdam), des titres plus downtempo (2.Good Bye Emily ou 12. Crushed island qui n'est pas sans me rappeler les premières bo de films de Besson réalisées par Serra), des plages carrément angoissantes (13.War inside) vite compensées par la présence de morceaux très entraînants ( 3.Shine, 8.love et 15.Homesick). Certains titres se dégagent tout particulièrement par leur puissance évocatrice:
2. Good bye Emily et la voix envoûtante de Gabriella Hanninen
3. Shine et son rythme obsédant
4. Tango muerte où comment associer un son à la Amon Tobin à un son made-in Gotan Project
8. Love (Part 1) qui par son rythme et les voix nous plonge dans un très bon Moby
15. Homesick qui finit l'album en véritable feu d'artifice.

Je m'arrête là sinon je pourrais encore rajouter quelques titres et vous gâcher l'écoute. Cet album est donc un très bon album trip-hop mais je ferai juste une suggestion: rendre moins présent dans les titres un saxo un peu fatigant. Cette remarque est cependant bien infime à côté de la qualité de l'album...

Allez écouter je vous le conseille: www.myspace.com/stelar1



Sylphe
Partager cet article
Repost0
22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 17:54
         Nouvelle plongée au sein d'un groupe français qui chante en anglais et se caractérise par un univers très personnel. A travers cet album Moriarty remet au goût du jour le folk américain des Etats du Sud. C'est la Louisiane et ses bayous qui surgit au détour de n'importe quel morceau.
       Musicalement cet album repose sur des rythmes très doux teintés de l'omniprésence d'uncover-copie-19.jpg harmonica désuet qui donne son cachet à différents titres. A cet unviers musical à la fois très sobre et très frais s'ajoute la voix envoûtante de la chanteuse, au timbre assez dur à définir.
       Cette longue ballade que représente l'album est très homogène (peut-être trop? on aurait aimé quelques titres explorant d'autres voies).  Je dégagerai 3 titres assez représentatifs et qui me plaisent tout particulièrement:
1. Jimmy , le single de l'album qui représente au mieux l'alliance de l'harmonica et de la voix chaude de la chanteuse
2.Loveliness, titre qui mélange les voix, les sons (des espèces d'aboiements) et véhicule une folie qui n'est pas sans rappeler celle de Dionysos.
7. Cottonflower et son rythme très prenant.


   Pour conclure, Moriarty est une agréable découverte qui rafraichit  par son univers très novateur, qui pourtant à première vue ne correspondait pas à mes  goûts musicaux. Essayez et peut-être que vous vous surprendrez à être conquis...



Sylphe
Partager cet article
Repost0
21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 19:09
        Retour à  la vie blogeuse après une disette d'internet ( une petite pensée  émue pour les sicover-copie-18.jpg compétents membres de Free..).
        En voyant ce titre, certains se diront "tiens sont pas morts ceux-là?" ou encore "ils ont réussi à se remettre du plus que moyen The Antidote, leur dernier album?". Je vous rassure, moi-même quand j'ai vu le cd sur les rayons de la fnac je me suis dit que ça devait être une réédition, un maxi best-of of the greatest hits of the world of Morcheeba. Et non nos deux frères Godfrey, qui ont bien du finir par se remettre du départ de la chanteuse Skye Edwards qui avait porté les premiers albums, doivent avoir besoin d'enrichir encore un peu leurs caisses.
     Déjà il faut régler de suite l'aspect comparatif: cet album qui se caractérise par une multiplicité de voix( comme Zero7) n'atteint pas les sommets de Big Calm. Voilà c'est fait ça nous empêchera de pleurnicher toutes les deux minutes en disant "c'était mieux avant" avec une petite voix à la Cabrel.
      Cet album de Morcheeba se caractérise avant tout par une agréable diversité, alternant morceaux instrumentaux, titres à consonnance hip-hop et titres portés par des rythmiques groovy et surtout des voix assez différentes. 4 voix se sont prêtées au jeu avec plus ou moins de succès: Thomas Dybdahl le célèbre crooner norvégien (si si c'est vrai), Bradley Burgess, une française Manda Zamolo, le rappeur Cool Calm Pete( ce genre de nom de scène ça s'invente pas lol) et ma préférée Judy Tzuke.
      Maintenant diversité ne rime malheureusement pas toujours avec qualité... Certains titres sont vraiment très réussis et replongent dans l'univers de Big Calm, je pense ici à 1.Enjoy the ride et la douce voix de Judy, 5. Gained the World et son refrain que j'aime beaucoup, 8.Blue chair ou encore 6.One love karma et son son hip-hop.
A côté de ces titres, des morceaux plus lisses qu'on a tendance à oublier comme 4.Run Honey Run qui, malgré une instrumentalisation de qualité, pâtit de la voix de notre ami Burgess et 7.Au-delà qui est chanté en français avec un texte que je qualifierai de "texte-guimauve" lol


Pour conclure, je dirais qu'il faut tout de même se réjouir du retour de Morcheeba qui a largement fait mieux que son dernier album. L'album demeure très mélodique et agréable à écouter, il reste un bon album de trip-hop.


Sylphe
Partager cet article
Repost0