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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 11:20
               Voilà une petite découverte datant de 2 ans déjà, rencontrée par le plus pur des hasards. Pour tout dire , malgré les deux albums précédents Music by cavelight en 2004 et Downtown Science en 2005, je ne connaissais pas du tout Blockhead. Tout ce que l'on peut dire c'est que derrière ce nom se cache un new-yorkais du nom d'Anthony Simon qui s'est avant tout fait connaître pour sa participation instrumentale avec le groupe de hip-hop Aesop Rock et qui a été signé chez Ninja Tunes avant d'auto-produire l'album dont je vais vous parler.
           Dès la première écoute de cet album, je tombe sous le charme de ce patchwork musical. Un vrai délire qui part dans tous les sens, impossibilité de dégager véritablement une homogénéité à l'ensemble. Des rythmes ambient/lounge (je me suis pris à repenser à des groupes comme De Phazz),  toujours ces influences urbaines hip-hop dignes d'un Troublemakers, de très belles voix féminines ( on se croirait dans Mylo dans 6.PUt down your dream journal and dance ou chez Nneka avec 13. Trailer love) et une foison d'intruments: la guitare de 4.Duke of hazzard, les trompettes de 10.Get your regal on ou ces rythmes orientaux de 11. Cheer up you're not dead yet.
Ca part dans tous les sens et le seul reproche que je peux faire c'est que certains morceaux traînent en longueur et se montrent légèrement répétitifs . Je garderai quelques très bons titres:
1. Coloring book et 2.The Strain, morceaux lounge à la De Phazz
3. Grape nuts and chalk sauce et son rythme qui reste et flirte avec l'excès
5. Squirmy worm, mon titre préféré car il représente bien la folie de l'album. La structure du morceau est géniale, les rythmes changent perpétuellement.
6. Put down your dream journal and dance qui allie magnifiquement le rythme à la somptueuse voix féminine
9. Do the tron et son rythme percutant.

     Bref un joli délire comme je les aime.






7   /   10


Sylphe
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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 15:44
       Derrière General Elektriks se cache Hervé Salters dit RV, véritable petit virtuose du clavier qui vit à San Francisco et fait partie de Quannum Projects, un projet hip-hop électro qui regroupe des groupes comme Blackalicious ou DJ Shadow.  Outre ses nombreuses collaborations outre-Atlantique, General Elektriks s'est fait connaître en 2003 déjà avec son premier album Cliquety Kliqk, un album assez surprenant porté par quelques tubes en puissance comme F'acing that void ou Tu m'intrigues.
        Good city for dreamers s'avère donc être le deuxième album du groupe et d'emblée on peut affirmer que c'est une très belle perle portée par son éclectisme. Les styles musicaux se percutent, du hip-hop, de l'électro, de la funk old-chool, du trip-hop, de la folk et l'ensemble surprend par son manque évident d'homogénéité. Mais que cette hétérogénéité (tu as vu comme je maîtrise bien les contraires?lol) est fraîche et communicative! Voici quelques titres que j'apprécie particulièrement:
1. Take back the instant ouvre l'album, alliant un son plutôt funk à une diction très hip-hop. Une voix qui n'est pas sans me rappeler Just Jack.
2.Raid the radio et son refrain plus pop, ses sifflements si légers. A croire que musicalement j'aime tous les titres qui contiennent le mot radio (je pense ici entre autres à un certain morceau de Air)
4. Helicopter et son son plus lourd à base de boucles qui s'enchaînent.
6. Little Lady, très beau morceau électrop-pop
8. Gathering all the lost loves et son rythme particulièrement percutant et prenant

    Cet album est donc un superbe délire qui nous invite à voyager et rêver, laissez-vous porter par ce son électro-funky. De plus, si vous avez l'occasion de les voir en concert, n'hésitez pas une seule seconde, je les ai vus, ils sont géniaux.




Sylphe

8/10
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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 16:54
          Si j'avais la possibilité de choisir une nationalité musicale mon choix serait difficile à faire entre le Canada, l'Islande et la Suède (je te laisse deviner pourquoi lecteur perspicace que tu es... lol). Fever Ray, alias Karin Dreijer Andersson, chanteuse du groupe The Knife, tend à vouloir m'offrir un argument de plus en faveur de la patrie mère d'Ikea (humm un bon vieux stéréotype, mais saviez-vous qu'Ikea est synonyme de mauvaise qualité en Suède ?lol enfin bref).
         Cet album éponyme est donc la première mouture solo de la chanteuse de The Knife. Pour tout dire, un excellent album qui, à mon sens, ne ferait pas tache dans  la discographie  de The Knife tant l'univers est proche. Un album très obscur et glacial, porté par l'onirisme et le chamanisme. Un mélange de minimalisme à la Dead Can Dance, de tribalisme à la Bjork, de folk légère à la Lykke Li, de trip-hop et de sonorités planantes.
     Le résultat est en tout cas plus que surprenant, on entre littéralement dans un monde on ne peut plus personnel. Fever Ray semble vouloir nous laisser apercevoir ses rêves et ses peurs. Le tout dans un univers si sombre... et avec une voix si fragile qui nous rappelle bien sûr celle de Bjork. De nombreux titres attirent mon attention, je me forcerai à n'en garder que 5 dont l'un est pour moi déjà l'un des singles de 2009 :
6.Concrete Walls, morceau très sombre
7. Now's the only time I know
8. I'm not alone qui est beaucoup plus rythmé que l'ensemble de l'album
9. Keep the streets empty for me et cette voix à la Lykke Li
mais surtout l'excellent 1.If I had a heart, véritable prière chamanique.

En tout cas un bien bel album inclassable.







Sylphe

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 19:03
   Je découvre seulement cet artiste. Casque sur les oreilles aux bornes d'écoute d'un grand distributeur, rayon techno, j'ai pensé, distinguant une rythmique intéressante parmi les déambulations de mes voisins, "pourquoi pas".

  Chez moi, enceintes adaptées et calme ambiant, la leçon m'apparaît clairement.

    Il y a du génie dans Rone.

   Il y a de la lumière, quelque chose du registre de l'aquatique. Je pense à la mer, une mer profonde et bleue, noire, grise, une mer floue et belle, et quelques fils de lumière.

  La technique est parfaite, le travail mené d'une main de maître, et il nous porte dans un univers pour le moins étrange, doux, et puissant à la fois. J'adore.

   C'est la musique du voyage, celle qui s'écoute en marchant, et qui donne l'impression de n'avoir pas les pieds sur Terre. C'est la techno minimaliste issue de Détroit.

   L'album évolue en prenant des chemins fluides et simples, puis de traverse, et sans prévenir. Le tout, dans une cohérence absolue. Le son qu'il faut au bon endroit, au bon moment, celui qui vient nous surprendre ou nous émouvoir . Une sorte de perfection sonore.

   Quelques paroles semées au cours des pistes, et qui livrent une intériorité profonde. Tu oublies tout.

   Y a pas de concessions.

  La musique est bien plus douce et légère que cette voix brutale et grave, et nous effleure. Putain de merde, quoi.

   Erwan Castex, sous le pseudonyme de Rone, est un producteur de techno aux allures mélodiques. Après un parcours dans l'univers de la vidéo, il est repéré par Ellen Allien, Laurent Garnier, Lawrence, Ripperton, Massive Attack. Agoria, surtout, le signe sur son label Infiné.

  Une palette superbe de contenus et d'émotions divers, qui méritait bien sa place dans le blog de Sylphe !





H T
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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 12:52
        Interpol étant en vacances prolongées, le prochain album de The Editors se faisant attendre, the Killers venant de pondre un album sans aucune saveur, il demeurait une place au sein de la mouvance cold wave inspirée du groupe mythique Joy Division. Je tiens de suite à préciser que ces influences sont très lointaines pour certaines et n'ont que pour seul objectif de dresser une fragile esquisse.
      The White Lies est un trio anglais composé de Harry McVeigh (chant et guitare), Charles Cave (basse) et Jack Lawrence- Brown (batterie) qui a comme fait d'armes le plus connu d'avoir assuré la première partie de Crystal Castles. Dès la première écoute de cet album de 10 titres, je me laisse pleinement entraîner en victime facile. Des synthès dignes des premiers morceaux de New Order, des rythmes très pop-rock dignes d'un très bon Killers et une voix envoûtante qui me rappelle la voix de Tom Smith, le chanteur de The Editors. L'atmosphère est à l'image de la pochette de l'album, très noire et mélancolique, hantée par la mort. Une beauté froide pour résumer.
    A part quelques titres assez anodins comme 4.Fifty on our foreheads et 5.Unfinished business, l'ensemble de l'album est de très bonne facture et certains titres s'avèrent être de véritables tubes en puissance. Après 1.Death, morceau assez pop-rock, se présente 2.To lose my life, la pépite de l'album. Un morceau très rock porté par un refrain puissant.  Je retiendrai comme autres très bons titres le très sombre 6.Est et 8.Farewell to the fairground. A noter une fin d'album avec 9. Nothing to give et 10.The price of love plus mélodique.
    Pour un petit album cold wave de qualité sans être non plus exceptionnel ( je pense ici à tous ces gens qui vont dénier les influences, dire que c'est du Interpol de seconde zone et j'en passe) je vous conseille d'aller y jeter une oreille.




Sylphe

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 11:04
         Le coup de coeur de ces deux premiers mois de 2009 dans un registre on ne peut plus différent de mes derniers articles de folk/country. The December Sound, quatuor originaire de Boston et mené par Zack Sarzana, est en effet un groupe de noise aux teintes de psyché-shoegaze. Pour résumer, un groupe qui sait envoyer un son lourd saturé de guitares tout en laissant aller de longues plages plus electronica et planantes. Une musique faisant donc la part belle aux contrastes, tout ce que j'aime.
       Cet album de plus d'une heure, sorti fin 2008 aux Etats-Unis, est une véritable perle, d'une richesse incommensurable. Les influences dont je reparlerai dans certains morceaux sont plus qu'évidentes, on croise au détour d'un morceau un Mogwai, un Midnight Juggernauts. Cependant, cet album me rappelle avant tout l'excellent Death in Vegas dont le fantôme hante l'ensemble.
    Je ne peux m'empêcher de vous faire un rapide portrait de cet album. 1.Never propose d'emblée un son très lourd et sombre, assez violent et qui n'est pas sans rappeler Ez3kiel. Les vagues de son s'enchaînent avec force. 2. No Heaven like hell nous offre lui un son moins saturé et par contraste un peu plus electronica. Ces deux titres résument déjà assez bien la terre de contrastes que va être l'album. 3. Drone refusenik (où sont-ils allés chercher ce titre?), morceau très doux et planant à la Death in Vegas, nous apaise de ce début âpre et se révèle un des meilleurs titres de l'album.
Viennent alors 4 titres qui vont continuer à jouer sur cette alternance noisy/shoegaze: 4. Do you in et son son saturé, le très bon 5. Painkiller et son électro psyché qui me fait penser à Midnight Juggernauts, le solide 6.Reminder et 7.12 qui nous balance à la face de longues plages de son saturé à la Mogwai.
S'ouvre alors une parenthèse de deux titres qui vient effleurer la pop. 9.Maker et surtout le très bon 8.Kill me (before I kill you) me convainquent pleinement et sauront toucher un public plus large.
   Les quatre derniers titres offrent un son plus planant, l'aspect noisy s'estompant légèrement. Il ne reste plus qu'à fermer les yeux pour s'imaginer au côté de Death in Vegas. A noter le très bon et long morceau de conclusion (13 minutes!) 13.No if it's on your time.

Si vous ne l'avez pas encore compris cet album est pas mal ma foi lol.




Sylphe
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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 12:02
         Après Nickel Eye je vais rester dans ma période guitare acoustique et influences folk/country.avant de vous parler de noise avec The December Sound. Le vainqueur du jour s'appelle Ray Lamontagne qui possède à mon sens une des plus belles voix du moment, une belle voix chaude et éraillée. Je suis Ray Lamontagne depuis son premier album Trouble en 2004, album qui m'avait particulièrement convaincu au contraire de Till the sun turns black en 2006 que je trouvais en manque d'originalité.
         Ce troisième opus, autant le dire de suite, me ravit et me rapproche des impressions ressenties à l'écoute de Trouble. Un album plus varié dans les tonalités et ne restant pas perpétuellement dans la mélancolie et la tristesse. Un album qui continue de nous promener dans les bayous de Louisiane. Si je résume, c'est musicalement plus varié et la superbe voix de Ray Lamontagne continue  à porter ses titres. De nombreux titres accrochent particulièrement:
1. You are the best thing, morceau d'introduction digne d'un très bon Ottis Redding
2. Let it be me, une superbe ballade empreinte de douceur
4. I still care for you qui me replonge dans Trouble
5.Winter birds , la voix de Ray , la douceur de la guitare
Le tryptique plus péchu et country (6,7 et 8) avec le meilleur morceau de l'album 6. Meg White qui nous plonge en plein générique de western.

   En tout cas, dépassez ce nom d'artiste peu attirant il faut l'avouer pour découvrir un univers digne du film Into the wild.




Je ne peux m'empêcher de remettre le titre Trouble du premier album :




Sylphe
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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 14:34
          Déjà plusieurs années que The Strokes ne sort plus d'album alors chaque membre y va de son petit album en solo afin de passer le temps et de renflouer quelque peu les caisses. Derrière ce nom de Nickel Eye se cache en effet Nikolai Fraiture, le bassiste  du groupe américain. Nickel est allé s'entourer de membres du groupe Youth( Joel Cadbury et Brett Shaw), du guitariste de Yeah Yeah Yeahs Nick Zinner et de quelques guest stars comme Regina Spektor qui intervient avec son piano sur 9. Where the cold wind blows.
          Le résultat a peu à voir avec l'énergie débordante de The Strokes, on se trouve plus ici face à un album de folk rock plus intimiste, hommage caché à des grands noms comme Bowie, Neil Young ou encore Bob Dylan. Des rythmes de guitare convaincants, des refrains bien trouvés et la voix douce et toute en sobriété de Nikolai Fraiture sont les clés du succès de cet album qui n'est pas sans me replonger dans les Etats du Sud des Etats-Unis ( il faut croire que c'est la période avec le dernier album de Ray Lamontagne qui me procure les mêmes impressions).
           L'album est aussi court (35 minutes) qu'attirant. Je pense que ce sera bien une des rares fois où je ne me plaindrai pas de la brièveté de l'album. Détachez vos chevaux et parcourez avec moi les plaines américaines :
1. Intro (Everytime) et ses superbes accords à la guitare qui me replonge directement dans un très bon Red Hot Chili Peppers
3. Back from exile, le superbe morceau de l'album pour moi. La guitare, le refrain tout est sublime.
5. This is end et ses sifflements, un refrain percutant.
9. Where the cold wind blows, superbe ballade accompagnée au piano.

La douceur prime dans cette chevauchée américaine mais 6. Dying Star est un petit clin d'oeil aux Strokes avec un rythme plus élevé.







Sylphe
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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 16:54
          Derrière ce nom de Loney Dear se cache un multi-instrumentaliste suédois de 29 ans du nom d' Emil Svanangen. Vraisemblablement le garçon a déjà bien commencé à se créer une bonne petite réputation car cet album est  son cinquième. Je ne vais même pas chercher à vous duper, je ne connaissais pas Loney Dear avant l'écoute de son dernier album.
        D'emblée, j'ai conscience d'être tombé sur une belle petite perle electro-folk qui n'est pas sans vaguement me faire penser à des artistes comme Sufjan Stevens ou Belle and Sebastian.  L'impression d'ensemble est plus que positive, on a ici un savant mélange de douceur et de rythmes electro. La voix du chanteur me convainc pleinement par son timbre mélodieux qui ne tombe pas trop dans le pathos comme un Jay Jay Johanson.
     Même si 2-3 titres (6.I got lost, 9.Harm/Slow ou encore 11. Dear John) me paraissent assez quelconques, l'ensemble de l'album reste très dense et de qualité. Certains titres sont même particulièrement touchants:
1. Airport Surroundings est digne d'un morceau de Fujiya et Miyagi, en plus péchu.Les sons s'écoulent lentement comme des paillettes pour recouvrir la douceur de la voix.
2. Everything turns to you et la beauté de ses choeurs en fond ainsi que la rapidité de son rythme.
3. I was only going out et ses sifflements à la Peter Bjorn and John
5.Under a silent sea et la puissance de son refrain electro
10. Violent et sa progression, superbe montée
   Cependant, tous ces titres n'arrivent pas à la cheville du superbe 8.Distant Lights, porté par ses coups de caisse, qui s'avère pour moi le meilleur titre de cette année 2009.

Bref bonne écoute à tous et n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de cet album.




Sylphe
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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 20:55
     Rarement un  album n'aura suscité autant de réflexions diverses en moi. J'ai toujours eu beaucoup de mal à accrocher à ce rock très expérimental, aux nombreuses innovations sonores pour public averti. Le tournant pop entamé en 2007 avec Strawberry Jam a bien réussi à rendre ce groupe plus accessible mais jusqu'alors je ne tombais pas en pavoison en écoutant. Arrive ce 9ème album déjà de ce quatuor anglais composé de Avey Tare, Panda Bear (connu aussi pour ses albums solo), Deakin et Geologist. Une petite pépite saluée unanimement par la critique indé et littéralement encensé par la blogosphère.
     Après de multiples écoutes et la sensation de passer à côté de quelque chose je me décide à parler de cet album qui suscite en moi des avis contradictoires. Exceptionnellement j'avancerai un avis "pour" et un avis "contre".
    "Contre"..... A mon sens l'album d'Animal Collective est très surestimé. Cette nouvelle influence pop rend l'album un peu trop superficiel et vide de sens. Cette pop n'a rien d'exceptionnel et a tendance à me rappeler les excès pop fouillie du dernier Of Montreal. Certains titres en deviennent légers et quelque peu répétitifs comme 5. Daily Routine. Sans parler de certains titres comme 7.Guys Eyes et 8.Taste que je trouve finalement assez quelconques.
      "Pour".... Certes cette tendance pop est déplaisante mais elle peut avoir un certain charme comme dans le somptueux morceau d'ouverture 1.In the flowers, balade bucolique et aquatique qui explose soudainement de manière inattendue. De plus, quelque soit le titre, la production est tellement léchée que l'on se surprend à accrocher des sons nouveaux. L'inventivité musicale reste totale comme cette belle petite mélodie aux gouttes de pluie de 6.Bruish. De plus, l'influence électro permet de contrebalancer les excès pop et de créer de superbes titres. Je pense ici à la belle incantation de 2.My Girls, avec cette belle montée des choeurs ou encore au titre 4. Summertime Clothes, qui par sa rythmique et ses choeurs n'est pas sans me rappeler MGMT (les fans d'Animal Collective vont crier au scandale que j'ose les comparer à ce groupe hype de MGMT lol). Et puis franchement l'album finit en feu d'artifice avec ce fouillis hypnotique que représente 11.Brothersport.
   En conclusion voilà un album qui regorge de talent et d'inventivité mais qui peine à me séduire pleinement car trop inégal à mon goût. Cependant, il est impossible de ne pas l'écouter pour se faire son propre avis.



Sylphe
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