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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 10:24
     Alors que Poutine rappelle le bon souvenir de l'URSS à nos amis américains voilà nos enfants de la Guerre Froide, issus de Long Beach, qui sortent leur deuxième album. En 2006, Robbers and Cowards avait véritablement fait sensation. Un très bon album rock porté par des singles dévastateurs tels que We used to vacation, Hang me up to dry ou encore Hospital Beds. Il est clair que la bande à Nathan Willett était donc très attendue pour ce second album. Alors essai transformé?
    Pleinement, pile au milieu des poteaux. 13 titres solides d'une qualité plus constante. Contrairement au premier album, pas vraiment de titre qui surnage et s'impose véritablement comme single, mais par contre que des bons titres.
L'ensemble de l'album demeure très sombre, les textes peu réjouissants. L'impression générale c'est que les Cold War Kids semblent plus sereins, plus calmes. Instrumentalement les titres sont plus posés et calmes, toujours portés par la délicieuse voix de Nathan Willett qui par moments n'est pas sans nous rappeler vaguement celle de Jeff Buckley.
Certains titres me touchent particulièrement:
2. Mexican Dogs nous replonge dans l'univers péchu de Robbers and Cowards
4. Something is not right with me nous capte par son rythme beaucoup plus rapide et la voix déchirée.
6.Golden Gate Jumpers et son rythme lent, insidueux aux teintes légèrement jazzy.
7.Avalanche in B et sa sublime voix accompagnée par la douceur du piano.

Bref cet album me convainc pleinement, Cold War Kids a réussi à prendre une voie différente plus posée, moins rock sans délaisser l'essentiel, leur talent.






Sylphe
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 10:14

      Voici (enfin je sais...lol) la suite des aventures de Paul West, notre fameux commercial qui a vécu quelques belles aventures en France et qui, cette fois, s'envole pour les Etats-Unis.

Saviez-vous que notre beau pays possède des inspecteurs de la langue française dépendants du ministère de la Culture? Non? Eh bien Paul non plus et pour lui qui vient d'ouvrir un salon de thé anglais sur les Champs-Elysées, l'addition va être salée! En plus de l'obliger à traduire « sandwich » et « bacon » sur son menu, une amende au montant improbable lui est réclamée. C'est là que commence le début de la « merde » pour Paul.

 Une organisation britannique promouvant le tourisme de son beau pays propose à Paul de parcourir quelques villes des Etats-unis pour son compte, ce qui permettrait à Paul de payer son amende. Mais attention, ceci est une compétition contre...(je vous le donne en mille!)la France bien sûr! Petit détail à ne pas négliger non plus :  l'organisation de ce périple n'est pas du tout au point. Peu importe, on verra au jour le jour, grâce à un numéro auquel Paul pourra se référer pour tout savoir sur ce qu'il doit faire.

Paul ne partira évidemment pas seul, sa petite amie française va l'accompagner (moyen de mieux se connaître vous croyez?) et une Mini les conduira entre New York, Boston, Miami, New Orleans, Las Vegas et Los Angeles.

Tout pourrait très bien se passer vous me dirait mais non, surtout pas! Nous parlons de Paul West ici! Une baston à Boston, un braquage et un incendie à Miami, des alligators à New Orleans, panne de voiture, jalousies et embrouilles en tout genre sont racontés avec toujours autant d'humour pour à l'arrivée nous faire découvrir un dénouement tout aussi drôle. Sans oublier bien sûr que nous sommes en présence de personnages à l'international et que les clichés fusent! Mais à lire le petit mot de l'auteur au début du livre, les descriptions sont parfois bien réelles...pour mon plus grand bonheur et le votre j'espère aussi!

Fin?

 

P.S.: toujours à lire en version originale si possible, et peut se lire sans avoir ne serait-ce que jeter un œil aux deux autres.

 

 Miss

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 08:36
       LA pépite de ce mois de septembre. Après deux albums, Desperate youth blood thirsty babes et Return to cookie mountain, certes bons mais qui ne m'avaient pas plus touché que cela, David Sitek revient aux affaires, délaissant les Scarlett Johansson , Massive Attack et autres. Accompagné de ses partenaires de choc, à savoir Tunde Abebimpe au chant et Kyp Malone à la guitare, David va tout en douceur nous appliquer une bonne grosse gifle de son.
       Je ne sais par où commencer tant l'album est dense et quand je vois que sur les 11 titres j'aimerais glisser un mot sur au moins 8 plages. A dense il faut ajouter le terme de varié, ici on prend plaisir à entrecroiser les influences (rock, électro, gospel, soul, funk, trip-hop) pour que l'auditeur soit pris dans la toile de l'album irrémédiablement. Jamais on n'aura été si heureux d'être fait prisonnier... L'impression d'ensemble qui ressort de cet album c'est la douceur et surtout la grande maîtrise musicale, mais pas froidement comme dans le dernier Mogwai, plutôt avec inspiration.
        Allez je ne peux résister plus longtemps je tente de vous donner un aperçu rapide de l'album sans dénaturer ni trop influencer votre future écoute. On attaque avec 1. Halfway Home qui d'emblée par son rythme de fond lancinant associé à la voix du chanteur et porté par une fin instrumentale en crescendo nous transporte. La douceur de 2.Crying tente de nous apaiser mais à peine remis que 3.Dancing chose, morceau plus rock, nous électrise par son rythme si rapide. Et là véritable parenthèse enchantée avec 3 morceaux que je trouve très beaux: 4. Stork and owl qui par la beauté de ses violons et de ses choeurs n'est pas sans me rappeler un très bon Arcade Fire, les choeurs amples et majestueux de 5. Golden Age et de nouveau la douceur des ces violons qui accompagnent la belle ballade 6. Family tree.... On reprend son souffle à peine devant tant de beauté instrumentale que l'on change de nouveau de registre musical avec 7.Red dress qui surprend par son rythme plus groovy et 8.Love dog qui inlassablement par son rythme et par la voix du chanteur me plonge dans l'univers de Bloc Party...
      Allez je m'arrête, si vous n'êtes pas déjà partis acheter le dernier TV on the radio j'espère que vous avez une bonne excuse ("" euh je ne peux pas quitter mon domicile j'attends le plombier"").
Bonne écoute





Sylphe
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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 19:25
     Allons-y encore un petit groupe de jeunes anglais, nourris au Liars Club de Nottingham, prêts à nous transmettre toute leur énergie débordante. Quand on sait que Sam (guitare, chant), Ross (batterie), Faley (basse) et Potter (synthétiseur) sont en plus produits par Erol Alkan on tend d'autant plus l'oreille avec intérêt.
     Clairement cet album est une des plus jolies découvertes de septembre pour moi, avec le dernier TV on the radio sur lequel je compte bien vous rédiger un petit mot. Ecouter Fantasy Black Channel c'est avoir l'impression d'écouter un mix ( d'Erol Alkan?) qui va nous faire explorer des styles musicaux très divers: du noise, du rock, de l'électro....  Nos Anglais semblent avoir une furieuse envie de toucher à tout, de ne pas se cantonner dans un registre. Même si la plupart des morceaux souligne une maitrise technique aléatoire, le résultat est réel tant l'envie compense tout. Les morceaux assez courts s'enchainent très bien et laissent apparaitre quelques titres très percutants. 6.Heartbeat et 3. Space and the woods nous embarquent avec des beat très entrainants, 8.VW plus sombre nous rappelle Ez3kiel et Air alors que 9.Focker n'est pas sans nous rappeler le son de Crystal Castles. Pour vous donner un ordre d'idée sur ce fouillis musical (et pour moi le mot n'a franchement rien de péjoratif) il vous suffit d'écouter la structure hallucinante de 4.The bears are coming.
    Bref si vous avez envie d'une petite rasade d'énergie pure pour vous aider à vous lever en ces matins bien frais prenez de bonnes gorgées de Late of The Pier.




Sylphe
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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 19:14
      Un groupe ovni au sein du hip-hop. Le Muppet show version rap. Puppetmastaz (az ou tout simplement l'abréviation en argot de gangsta) est un groupe de 20 rappeurs allemands (non non je ne blague pas cet article n'est pas une illusion lol) qui se produisent sous la forme de marionnettes, sous la houlette de Mister Maloke la taupe. Le côté décalé, la volonté de ne pas se prendre au sérieux m'a plus que convaincu et je ne dois pas être le seul car The Takeover est déjà le 7ème album du groupe.
      Ce sens de la dérision est une chose mais qu'en est-il du son me direz-vous. Un bon son brut pour les truands comme dirait IAM, mêlé d'électro. Des textes scandés vigoureusement plus que chantés. Des rythmes bien trouvés. Bref une belle surprise car a priori, sorti de L'Ecole du micro d'argent d'IAM, d'Hocus Pocus ou encore Kanye West, je ne suis pas particulièrement fan de hip-hop. L'album approche les 70 minutes pour 23 titres et se montre de qualité constante. Je ressortirai quelques titres qui accrochent bien, comme 2.Take me on a ride, 4.Skit 1 the Hypeconcept et 10. Animals.
   Si vous êtes un peu curieux allez les écouter et amusez-vs bien en visionnant cette vidéo tirée de Rock en Seine 2007. Et que la force du Muppet show soit avec vous!





Sylphe
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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 22:09
       Mogwai, un des meilleurs groupes de post rock de cette dernière décennie. Déjà 7 albums dont 3 que je possède, à savoir le très prometteur Young Team (1997), la pépite Come on die young (99) et Mr Beast (2006). Je garde une vision très positive de ce groupe car le hasard a fait que j'ai évité les albums un peu moins bons parait-il...
     On avait laissé nos amis écossais dans les bo de films, à savoir le film sur Zidane et The Fountain, et ils nous reviennent avec un album très dense de 10 titres approchant l'heure (en cette époque  économique difficile on dira qu'on en a pour notre argent lol). Dès les deux premiers titres, on se retrouve face aux caractéristiques du  groupe qui sait faire le grand saut entre des envolées d'une grande douceur instrumentale avec 1. I'm Jim Morrison, I'm dead et des morceaux qui envoient un son très lourd avec 2. Batcat. Ce sens du contraste et ce goût pour les montées en puissance au sein des morceaux est avant tout pour moi la clé du succès de Mogwai. The Hawk is howling fait véritablement la part belle à des morceaux d'une belle douceur, je pense ici tout particulièrement à 8. Scotland's shame et un des titres que je préfère, à savoir 3. Danphe and the brain dont la mélodie et les gouttes métalliques du son nous envoûtent. Certains morceaux sont beaucoup plus rythmés avec le très réussi 5. The Sun smells too loud au refrain convaincant et nous évitent de tomber dans une torpeur et une mollesse excessive (4. Local Authority). Même si la plage 7 (au titre à rallonge que j'ai la flemme de réécrire lol) nous offre un joli crescendo final,  force est de constater que l'album reste assez sage et surprend moins par des envolées musicales plus violentes. L'impression d'ensemble de l'album s'en ressent et une certaine monotonie se crée peu à peu.
     Ce 8ème opus fait donc preuve d'une belle maitrise musicale, on sent que la musique est léchée et que rien n'est laissé au hasard. Cependant, on aurait espéré en son for intérieur davantage de variations pour véritablement nous transporter comme Come on die young avait su le faire si bien.

En cadeau, 2 vidéos qui vous montreront la diversité de l'album :





Sylphe

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 12:14
   Je remercie d'avance l'auditeur inconnu sur last.fm qui m'a gentiment proposé d'écouter ce quatuor originaire de New-York, après avoir vu mes goûts musicaux. Pour tout dire je n'avais pas du tout entendu parler de ce premier album, que Anand Wilder, Chris Keating, Ira Wolf Tuton et Luke Fasano ne m'en veuillent pas car je vais réparer l'erreur....
    Comment définir leur style??? Exercice périlleux tant les influences sont nombreuses, de la new-wave, de la pop-folk, de la musique world, des choeurs, des synthés, des instruments orientaux, une bonne dose hippie et j'en passe. Le son de Yeasayer est inclassable et c'est sûrement en cela que résident les clés de leur réussite. S'il fallait chercher un quelconque point commun aux 11 titres je relèverai peut-être les choeurs et ces harmonies vocales débridées.
     D'un point de vue général l'album est très doux et apaisant, voire carrément planant. Je pense ici à l'intermède instrumental 5. Ah Weir ou encore aux 2 titres de fin 10. Worms et 11. Red Cave qui s'avèrent être de véritables chants incantatoires. Si toute la fin de l'album nous porte doucement, le début de l'album est davantage entrainant avec des rythmes plus variés et des choeurs plus énergiques. Rappelant des groupes comme Broken Social Scene ou Animal Collective, je suis beaucoup plus convaincu par ces morceaux frais et joyeux. Certains titres sont de véritables pépites: 2.Wait for the summer nous donne envie de claquer des mains avec le groupe et les choeurs de 3.2080, mon titre préféré de l'album, nous touchent.
   Bref une jolie petite découverte et, sans vouloir faire le critique visionnaire(lol), il serait bien possible que l'on entende parler d'eux dans l'avenir. Ce n'est pas pour rien qu'ils sont en tournée avec MGMT....





Sylphe
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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 19:03
      Vraisemblablement il va falloir se faire à l'idée de ces albums qui sortent sans effets d'annonce. Après Radiohead et The Raconteurs, Bloc Party tente l'expérience en plein mois d'août pour son troisième album. D'emblée je tiens à préciser que je suis très sensible au post- punk fiévreux de nos anglais. Silent Alarm (2005) est à mon sens un des meilleurs albums rock de ces dernières années, porté par un nombre incalculable de véritables tubes (Like eating glass, Helicopter, Banquet, Compliments entre autres). A Week-end in the city, même s'il s'avérait plus maitrisé et plus sombre, regorgeait toujours de jolies perles comme The Prayer et Hunting for Witches.
    Nous voilà donc face à cette pochette noire très sobre... On ne va pas tourner autour du pot, je suis plutôt déçu par cet album. Alors, bien sûr, comme je les aime je suis peut-être volontairement plus dur avec eux car mes attentes sont réelles. Déjà premier constat: on a beau écouter l'album plusieurs fois on ne retrouve pas vraiment un titre qui surnage. Certains titres sont de qualité, 3.Halo nous déverse sa rythmique accrocheuse ou encore 6.Signs démontre sa richesse musicale. Cependant, rien de transcendant... Deuxième constat: la fièvre du début, qui était la marque de fabrique de Kele Okereke et ses amis, semble s'être estompée. Bloc Party semble davantage vouloir maîtriser sa musique et vouloir explorer des voies nouvelles. Et paradoxalement cette volonté de maîtrise a presque l'effet inverse sur certains morceaux qui deviennent de véritables chaos. Je n'ai jamais caché mon goût pour les chaos musicaux empreints de vie et de spontanéité (me vient à l'esprit The Go team ou encore Broken Social Scene) mais là j'ai l'impression que ces chaos révèlent un manque d'inspiration. Je pense aux deux morceaux d'ouverture, à savoir 1. Ares et 2. Mercury, à la rythmique destructurée et aux boucles répétitives et brouillonnes.
   Avec ce troisième album, Bloc Party a eu le mérite de prendre des risques, de faire évoluer sa musique et de s'écarter des recettes faciles du succès. Je ne suis pour l'instant pas convaincu par le résultat mais peut-être cet album gagne-t-il à la réécoute..



En cadeau, un titre en live tiré du premier album. Un peu de nostalgie n'a jamais fait de mal..


Sylphe
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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 15:11
     8 ans que l'on attendait la suite après le très bon Courtesy of Choice (à croire que ce 8 est un chiffre magique car il représente aussi l'attente pour le dernier Tricky..), voilà donc Leila de retour. Quelques petits mots très rapides si vous n'avez pas encore la chance de la connaître: soeur de Roya Arab, l'ex chanteuse d'Archive (ça c'est pour la rubrique people lol), ancienne claviériste de Bjork (là déjà commence à naître une lueur d'intérêt), comparse de bon son avec Aphex Twin et du talent plein les mains à n'en plus savoir que faire...
     Pour Blood, Looms and Blooms Leila a su s'entourer de belles voix à qui offrir ses plages musicales: le fidèle Luca Santucci, Martina topley-Bird qu'on ne présente plus et Terry Hall. Le résultat est tout bonnement magnifique, une vraie perle électronique à la fois si originale et si facilement rattachable à des artistes comme Tricky, Portishead ou encore Massive Attack. Ne perdons cependant pas de vue l'originalité, Leila n'est en rien un Massive Attack bis..
   L'ensemble navigue sans cesse entre des mélodies douces et des rythmes beaucoup plus durs et sources d'angoisses. Entre des envolées instrumentales et des voix chaudes. Perpétuel jeu de contrastes à travers l'album qui laisse pantois. A part quelques titres que personnellement j'aime moins (mais ceci n'engage que moi) comme 11.Lush Dolphins ou l'immersion dans la musique classique 13.Young Ones, le reste est vraiment de très bonne facture. Certains titres nous transportent même littéralement par la beauté et/ou leur dureté:
   L'ouverture Mollie qui monte progressivement pour retomber telle une vague de son
   4. Daisies, cats and Spacemen porté par la beauté du chant de Roya Arab aux accents très Portishead
   5. Mettle, mon titre préféré. Un morceau angoissant au possible, des sons mécaniques à la Tobin à peine atténués par le bruit perpétuel d'une source en fond. Un ensemble très dur qui finit abruptement.
   6. Teases me et la voix chaude de Luca Santucci
   9. Deflect, hymne à Tricky que l'on verrait parfaitement dans Maxinequaye.

    Si vous avez envie de vous laisser porter par un océan de sensations à première vue contraires poser votre barque sur Blood, Looms and Blooms. Bonne écoute à tous pour cette première pépite de septembre.




Sylphe
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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 10:56

     Avant toute chose, il est clair que je pars avec des a-priori plus que positifs avant d'insérer le cd de nos cinq farfelus brésiliens originaires de Sao Paulo. Tout simplement à cause de leur premier opus éponyme en 2006 qui était une vraie bombe de fraîcheur et d'énergie, ensuite à cause d'un concert vu à la route du rock où ils avaient fait preuve d'un superbe dynamisme. Ajoutez à cela le label Subpop, le célèbre mixeur Mark Stent (Massive Attack, U2 entre autres) et je suis une proie facile face à leur son..lol

    Dès la première écoute, le premier constat est simple: le son est moins électro et beaucoup plus rock et même pop.Les titres s'enchaînent facilement et l'écoute est agréable. Quelques titres surnagent de l'ensemble comme Jager Yoga, Rat is dead, Give up ou encore Left behind. Un album entrainant mais toutefois assez lisse. Comparé au premier album, on retrouve moins de folie, moins de prises de risque (je suis désolé ça fait toujours vieux con de comparer avec le premier album car on se doute bien qu'à l'écoute du deuxième on ne peut pas avoir le même effet de surprise qu'au premier). J'ai malheureusement bien peur que cet album estival s'oublie assez vite mais il faut savoir se contenter de le savourer comme un plaisir furtif.

 Je viens de me relire, je n'ai pas été tendre avec nos amis brésiliens. Ecoutez les après avoir lu cet article, vous aurez d'autant plus de chance d'être agréablement surpris finalement.


 
Sylphe

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