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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 16:38
       On est repartis pour un petit voyage de 3 jours. Première escale du côté de The Horrors, un groupe qui avait sorti son premier album Strange House en 2006. Un album très dark avec un son garage assez dur à ce que j'en ai lu car j'avoue ne pas l'avoir écouté.
      Je découvre donc The Horrors avec ce second album qui a été chapeauté par Geoff Barrow (Portishead bien sûr) et le réalisateur des clips chez le label WARP Chris Cunnigham. Il fallait bien ceci pour accompagner la bande de Faris Rotter/Badwan (chant), les Joshua Hayward (guitare), Tomethy Furse (claviers) et compagnie. Dès la première écoute, il est clair et net que le groupe a délaissé le son garage pour un son cold-wave/shoegazing. On pense dès cette écoute volontairement naive à My Bloody Valentine, Joy Division ou encore Death in Vegas (c'est fou ça j'ai tendance à voir du Death in Vegas partout, peut-être devrais-je aller consulter?lol)
     D'emblée il faut l'affirmer: cet album est vraiment très bon et très dense sans de véritable temps mort. Le morceau d'introduction 1.Mirror's Image séduit par sa montée en puissance, après une minute assez douce l'ambiance se déclare ouvertement rock, portée par la voix chaude de Faris. 2. Three Decades et 3.Who can say se présentent comme deux titres de rock péchu, le son devenant plus lourd pour le second.
   Ils annoncent un tryptique assez dément, les trois meilleurs titres à mon sens avec la perle de clôture. 4.Do you remember me plonge dans Death in Vegas (mince ça revient lol), 5.New ice age est un morceau très noisy avec ses sons discordants et son refrain en béton armé. 6.Scarlet Fields offre un refrain dévastateur.
   Les 3 trois titres suivants annoncent une accalmie relative (à noter le superbe rythme tout en lenteur et retenue de 7.I only think of you) d'où va jaillir le sublissime 10.Sea within a sea. Véritable morceau épique de près de 8 minutes qui gagne en puissance évocatrice dès la moitié.

Un album qui ira parfaitement avec ce temps froid et pluvieux.




8  /  10

Sylphe
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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 20:12
     Quatrième et dernière escale de ce voyage musical de quatre jours. Je me suis choisi pour finir un de mes groupes favoris, à savoir Archive qui sort ici son 8 ème album en 13 ans d'existence. Le fan que je suis depuis leurs débuts et leur sublime Londinium restait quelque peu sur sa faim avec leurs deux dernières galettes Noise (2004) et Lights (2006). Le duo Darius Keeler - Danny Griffiths, entouré de ses chanteurs habituels Pollard Berrier, Dave Penney et Maria Q a choisi de rappeler pour cet album Rosko John, le rappeur qui avait officié sur Londinium. Symbole annonçant une volonté de revenir quelque peu aux premières sources du groupe?
      Dès la première écoute de l'album (et écouter un album d'Archive c'est se prévoir 75 bonnes minutes!) il est clair pour moi que le groupe s'est davantage inspiré de Londinium et You all look the same to me. Une volonté de rester définitivement dans ces nappes de sons électro sans trop abuser du rock noise plus présent dans Noise. Cet album est véritablement dense et pas si facile à aborder, on se retrouve presque confronté à une synthèse de la discographie d'Archive.
   Les deux titres d'introduction, 1. Controlling Crowds (plus de 10 minutes!) et 2.Bullets,  nous offrent ce son si caractéristique. Les nappes de sons qui s'amoncellent, qui montent lentement en puissance, qui s'associent à merveille avec le chant de Pollard Berrier. 2 gros titres qui nous ramènent plusieurs années en arrière. La fin puissante de 4.Dangervisit est comme annonciatrice du superbe 5.Quiet time, porté par le phrasé hip-hop de Rosko John, qui viendra de nouveau dans l'excellent 8.Bastardised Ink ou 12.Razed to the ground. 6.Collapse/Collide est un titre magnifique, symbolique de ce talent des montées en puissance. Une entrée si douce et cristalline et ce chant qui prend de la force au bout de 5 minutes.
   La fin de l'album reste de qualité mais me touche un peu moins. A vrai dire je pense que je ne l'ai pas encore assez écouté pour l'appréhender dans sa totalité. On notera cependant la belle voix de Maria Q dans 10.Whore et un 13.Funeral qui clot l'album plus en douceur.
    En tout cas Archive revient très fort avec cet album de qualité et toute foule ne demande qu'à être contrôlée avec ce genre de musique...



En cadeau, un live d'Again, titre d'anthologie.




8 ,  25  /  10

Sylphe
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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 16:51
    Troisième escale et pas la moindre. On va se poser quelques instants sur le rivage des Yeah Yeah Yeahs et de leur troisème album It's blitz. Après Fever to tell (2002) et Show your bones (2006) (très bon album porté par l'excellent Gold Lion), le trio new-yorkais composé de la chanteuse Karen O et des musiciens Nick Zinner et Brian Chase a choisi le producteur Nick Launay ( Arcade Fire entre autres) pour leur nouvelle mouture.
     Le résultat s'apparente à une jolie grosse gifle en plein visage, de celle qui risque de laisser une trace jusqu'aux tops de fin d'année 2009. Pour moi, cet album est une véritable pépite qui mérite d'être décortiquée plus qu'à l'habitude.
     D'emblée avec 1. Zero et 2. Heads will roll, YYYs veut nous offrir une ouverture très dance-floor (sans aucun mépris) avec un son électro très lourd. Des beats puissants, des basses omniprésentes et des refrains percutants. 2 titres superbes qui vont faire bouger plus d'un popotin, à coup sûr des titres à faire apparaître dans n'importe quelle playlist. Personnellement, mon goût va davantage vers Heads will roll.
   3.Soft Shock et 4.Skeletons amorcent une douce descente. On se trouve face à deux titres à l'ambiance toujours électronique mais avec un son moins lourd. Skeletons me séduit particulièrement, ce morceau vaporeux qui flirte avec la pop va lentement monter en puissance, soutenu par des percussions plus que percutantes. Un titre qui me fait penser à Arcade Fire: je ne dis pas que ça y ressemble mais en tout cas ça m'y fait clairement penser.
    Véritable rupture avec deux morceaux de rock plus acéré portés par la voix tout en tension de Karen O. Nous voilà à songer à Alison Mosshart, la chanteuse incandescente de The Kills. Un univers à fleur de peau, le chant de 5.Dull life est particulièrement électrisant.
     Arrive le sommet de l'album avec le sublissime 7.Runaway. Un début paisible, chant doux et piano fragile. Le calme avant la tempête dirait un homme aux lunettes noires. Guitare et cordes vont emmener ce titre vers les sommets. La recette de la montée en puissance à grand renfort d'instruments est si simple et si convaincante.
     La fin de l'album s'adoucit de nouveau, le chant de Karen O s'est apaisé et me fait penser à Feist. 10.Little Shadow cloture superbement l'album, morceau tout en retenue aux antipodes de l'intro Zero. Ca y est, j'ai trouvé, ce dernier titre me fait penser à Aimée Mann.
     Cet album nous offre en tout cas une palette de sensations assez impressionnante et je vous conseille de l'acheter sans hésiter. Courez chez votre disquaire le plus proche que diable!




9,5   /  10

Sylphe
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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 17:27
      Deuxième escale de ce voyage musical de quatre jours avec Bat for Lashes. Natasha Khan, anglaise de Brighton aux origines pakistanaises, s'est entourée pour son second album après le très bon Fur and Gold (2006) de la musicienne Caroline Weeks. Pour tout dire je découvre Bat for Lashes à travers cet album et ne pourrai donc pas le comparer au précédent qui avait été salué par la critique.
     Dès les premières notes on est touché par le point fort de l'album, à savoir la voix de Natasha Khan qui n'est pas sans rappeler Sinead O'Connor, Tori Amos ou encore Bjork.  La tessiture de la voix est assez impressionnante, ainsi dans l'excellent morceau d'ouverture 1. Glass Natasha passe facilement d'un chant grave à un refrain qui monte assez haut dans les aigus. Certes la voix est de qualité mais la chanteuse sait de plus s'entourer: je pense ici aux choeurs de 5.Peace of mind ou à la superbe voix chaude de Scott Walker dans 11. The Big Sleep.
     Le deuxième point fort de cet album réside dans la qualité des accompagnements musicaux. Que ce soit les violons de 4.Daniel ou le piano omniprésent de 3.Moon and Moon et 6.Siren Song, le résultat est toujours percutant et laisse toujours la part belle à la voix de Natasha.
    Enfin, cet album est riche de par ses atmosphères: des morceaux doux et mélancoliques aux teintes trip-hop pour aller vers des morceaux plus électro-pop. Une richesse incommensurable.
  Je retiendrai de cet excellent album 4 titres assez représentatifs à mon sens:
1. Glass, sa voix à la Bjork et sa palette de sons
4.Daniel et 7.Pearl's dream, 2 morceaux assez proches de par leur rythmique plus rapide, plus électro-pop
6.Siren Song, superbe titre porté par le piano, qui monte sans cesse en puissance

En tout cas très belle découverte d'un univers on ne peut plus affirmé. Un album de caractère.




8,5  /  10

Sylphe
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 19:06
      De retour de vacances il est temps de relancer le blog et de rattraper quelque peu le retard accumulé, on va tenter de présenter quatre albums en quatre jours. Première escale du côté d'Alif Tree. Derrière ce pseudo se cache l'ingénieur du son français Alex Altain. Clockwork est le quatrième album d'Alif Tree après The Observatory (99), Spaced (01) et l'excellent French cuisine (06) qui, pour info, faisait partie des 10 meilleurs albums de 2006 selon Gilles Peterson.
   La pression était réelle pour confirmer French cuisine et Alif Tree a fait le choix d'enregistrer ce nouvel album à Nashville auprès de musiciens talentueux comme Tony Joe White. Parlons de suite du résultat qui pour moi reste finalement relativement mitigé.
    L'album a gardé ce son lounge, assez jazzy qui n'est pas sans rappeler des groupes comme Zero7 ou encore Pink Martini. Le morceau d'ouverture 1.Aurevoir est assez représentatif de cette tendance plus qu'agréable, un morceau instumental très apaisant mêlant piano et violons. De même,  9.Timestretched nous offre un univers instrumental très vaporeux.  Sans conteste la richesse instrumentale et la création d'atmosphères prononcées restent le principal point fort de l'album.
     La nouveauté réside davantage dans la plus grande place qui est accordée aux voix. Dans certains cas, ces voix enrichissent et portent les morceaux: je pense ici au titre qui me plaît le plus 3.Never be the same et son rythme plus énergique ou encore au très bon 4.Reality porté par une superbe voix féminine. Mais l'effet peut vite s'inverser comme dans 5.Mai qui me fatigue particulièrement avec un refrain répétitif et assez mièvre.
     La voix chaude de 2.Way down south, morceau folk/country surprenant, soulève le problème de l'unité de l'album. Vague impression que l'album part dans tous les sens, même si certaines explorations plaisent comme 8.Without her(th) qui me fait penser à Troublemakers.
    Pour conclure, cet album est un agréable album lounge jazzy mais qui peine à tutoyer les sommets. Il satisfera pleinement cependant les passionnés de musique ambient.




7   /  10


Sylphe
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 21:42
    Voilà le retour d'un des groupes phares du rock belge avec DEus à savoir Ghinzu, qui n'a de japonisant que son seul nom. Après deux bons albums Electronic jacuzzi en 2000 et l'excellentissime Blow en 2004 (allez réécouter les deux titres d'ouverture Blow et Do you read me?.... c'est d'une grande puissance évocatrice), la bande du chanteur John Stargasm revient avec un nouvel opus signé chez Barclay Universal. Le Mirror Mirror serait-il digne d'un Black Mirror d'Arcade Fire?
     Ne tournons pas autour du pot, cet album est une vraie pépite qui pour moi confirme pleinement Blow. Certains parleraient même d'une véritable tuerie auditive. Un album de rock plus éclectique que ses prédécesseurs qui n'hésite pas à aller piocher intelligemment du côté de l'électro et qui affirme clairement ses influences que sont The Strokes, Muse ou encore Radiohead. Du son de très grande qualité et des titres percutants à tous les coins. Allez je me contiens et sélectionne 6 joyaux:
1. Cold love, morceau d'ouverture très rock, porté par les guitares
2. Take it easy (aucun lien avec Mika), titre tout droit sorti d'un album des Strokes.
5.Dream Maker et son rythme à la Muse
7.This Light, superbe ballade de l'album
8. This War is silent, sa lente montée et sa fin énorme de violence jusqu'alors contenue
12. Interstellar Orgy, morceau de fermeture instrumental majestueux

Voilà en tout cas le premier grand album rock de cette année 2009, il risque d'être très dur de le détrôner.



Je ne résiste pas à la tentation de réveiller les souvenirs avec Blow...




8,5  /  10

Sylphe
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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 11:13
       The Antlers, voilà un groupe que je n'aurais jamais connu si je n'avais pas quelque peu fouiné sur le net. A vrai dire, il n'est pas facile de récupérer des informations sur ce groupe: le chanteur s'appelle Peter Silberman et Hospice est leur troisième album. On se contentera de cela lol.
       Le genre musical s'apparente à une pop-folk assez éthérée, portée par la voix douce et aigue du chanteur qui n'est pas sans nous rappeler Patrick Watson. Des titres doux mais pas mous et uniformes, qui savent au contraire proposer de belles montées en puissance. Une production instrumentale de qualité qui fait souvent passer les voix au second plan. L'ensemble de l'album est très homogène et je distinguerai 4 titres que je trouve particulièrement séduisants:
2. Kettering, sa voix douce et sa lente montée
3.Sylvia, morceau plus péchu et riche instrumentalement. Superbes trompettes.
5.Bear, son rythme, ses clochettes, son refrain qui monte inlassablement.
9. Wake et sa superbe montée instrumentale.

    Comme vous aurez pu le comprendre à travers ma description on ne peut plus répétitive des morceaux ce que j'apprécie dans cet album c'est ce jeu de contraste qui existe entre la fragilité des voix et la puissance instrumentale. En tout cas, un très bel album de dream-pop.



Sylphe

8   /   10
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 10:31
         Et encore une sortie suédoise. Royksopp (vesse-de-loup en français) n'est plus à présenter après ses deux excellents albums d'électro disco Melody AM en 2001 et TheUnderstanding en 2005. Svein Berge et Torbjorn Brundtland fêtent avec ce troisième album leurs 10 ans de carrière.
        Dès la jaquette que je trouve particulièrement peu attractive (je pèse mes mots là lol) j'ai le pressentiment que cet anniversaire va être assez contrasté... Malheureusement, l'écoute de l'album confirme cette impression. Pour tout dire, par rapport aux deux précédents, le résultat est bien en deçà. Il est vrai que j'aime Royksopp depuis leurs débuts et par conséquent peux me montrer plus exigeant, mais d'un autre côté j'atténue la certaine banalité de l'album grâce à mes bons souvenirs. Le groupe suédois a assez clairement délaissé ses plages de son mélancolique (je dirais même si nordiques si je n'avais pas peur de tomber dans le stéréotype) pour se diriger davantage vers une electro-pop portée à l'excès par les voix féminines. Certes; certaines voix enrichissent littéralement certains morceaux, je pense ici à la voix de Karin Dreijer Andresson (The Knive, Fever Ray) qui donne toute sa valeur au très bon 4.This must be it mais qui n'a pas l'impression d'entendre chanter Kylie Minogue dans 2. The girl and the robot?
      D'un point de vue plus général on peut dire que la première partie de l'album tient à peu près la route et nous replonge quelques fois dans l'univers des albums précédents mais la deuxième partie demeure très poussive, à part le morceau de clôture 11. It's what I want, titre assez simple mais au refrain pop agréable. Je garderai donc quelques titres de qualité du début:
1. Happy up here, morceau dans la droite lignée des albums précédents.
4. This must be it et la voix de Karin
5. Royksopp forever qui, pour moi, est le titre le plus solide et plus riche de l'album. Joliment mélancolique et une montée en puissance portée par les violons magnifique.

En bref première réelle déception de cette année 2009. Cet album, je pense, ne pourra satisfaire les fans de Royksopp, pour les autres je ne sais pas. Ce sera à vous de me le dire.... Espérons que le nouvel Archive soit de meilleure qualité!




6  /   10

Sylphe
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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 11:20
               Voilà une petite découverte datant de 2 ans déjà, rencontrée par le plus pur des hasards. Pour tout dire , malgré les deux albums précédents Music by cavelight en 2004 et Downtown Science en 2005, je ne connaissais pas du tout Blockhead. Tout ce que l'on peut dire c'est que derrière ce nom se cache un new-yorkais du nom d'Anthony Simon qui s'est avant tout fait connaître pour sa participation instrumentale avec le groupe de hip-hop Aesop Rock et qui a été signé chez Ninja Tunes avant d'auto-produire l'album dont je vais vous parler.
           Dès la première écoute de cet album, je tombe sous le charme de ce patchwork musical. Un vrai délire qui part dans tous les sens, impossibilité de dégager véritablement une homogénéité à l'ensemble. Des rythmes ambient/lounge (je me suis pris à repenser à des groupes comme De Phazz),  toujours ces influences urbaines hip-hop dignes d'un Troublemakers, de très belles voix féminines ( on se croirait dans Mylo dans 6.PUt down your dream journal and dance ou chez Nneka avec 13. Trailer love) et une foison d'intruments: la guitare de 4.Duke of hazzard, les trompettes de 10.Get your regal on ou ces rythmes orientaux de 11. Cheer up you're not dead yet.
Ca part dans tous les sens et le seul reproche que je peux faire c'est que certains morceaux traînent en longueur et se montrent légèrement répétitifs . Je garderai quelques très bons titres:
1. Coloring book et 2.The Strain, morceaux lounge à la De Phazz
3. Grape nuts and chalk sauce et son rythme qui reste et flirte avec l'excès
5. Squirmy worm, mon titre préféré car il représente bien la folie de l'album. La structure du morceau est géniale, les rythmes changent perpétuellement.
6. Put down your dream journal and dance qui allie magnifiquement le rythme à la somptueuse voix féminine
9. Do the tron et son rythme percutant.

     Bref un joli délire comme je les aime.






7   /   10


Sylphe
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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 15:44
       Derrière General Elektriks se cache Hervé Salters dit RV, véritable petit virtuose du clavier qui vit à San Francisco et fait partie de Quannum Projects, un projet hip-hop électro qui regroupe des groupes comme Blackalicious ou DJ Shadow.  Outre ses nombreuses collaborations outre-Atlantique, General Elektriks s'est fait connaître en 2003 déjà avec son premier album Cliquety Kliqk, un album assez surprenant porté par quelques tubes en puissance comme F'acing that void ou Tu m'intrigues.
        Good city for dreamers s'avère donc être le deuxième album du groupe et d'emblée on peut affirmer que c'est une très belle perle portée par son éclectisme. Les styles musicaux se percutent, du hip-hop, de l'électro, de la funk old-chool, du trip-hop, de la folk et l'ensemble surprend par son manque évident d'homogénéité. Mais que cette hétérogénéité (tu as vu comme je maîtrise bien les contraires?lol) est fraîche et communicative! Voici quelques titres que j'apprécie particulièrement:
1. Take back the instant ouvre l'album, alliant un son plutôt funk à une diction très hip-hop. Une voix qui n'est pas sans me rappeler Just Jack.
2.Raid the radio et son refrain plus pop, ses sifflements si légers. A croire que musicalement j'aime tous les titres qui contiennent le mot radio (je pense ici entre autres à un certain morceau de Air)
4. Helicopter et son son plus lourd à base de boucles qui s'enchaînent.
6. Little Lady, très beau morceau électrop-pop
8. Gathering all the lost loves et son rythme particulièrement percutant et prenant

    Cet album est donc un superbe délire qui nous invite à voyager et rêver, laissez-vous porter par ce son électro-funky. De plus, si vous avez l'occasion de les voir en concert, n'hésitez pas une seule seconde, je les ai vus, ils sont géniaux.




Sylphe

8/10
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